Maëlle Mahereia
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Localisation : Dans la rue. Emploi/loisirs : Vendre des ballons et faire des acrobaties. Humeur : Au beau fixe.
Inscrit depuis le : 23/07/2010 Esprit, Clown et contorsionniste le jour, voleuse et tueuse à gage la nuit
| Sujet: MAHEREIA Maëlle {V.1} Ven 23 Juil 2010 - 4:31 | |
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| | MAHEREIA Maëlle show me the way home • • • |
"Flames flicker 'round my face - What is this place ? Wishing wells and more, a drug that meets the core. Life is so deceiving..." |
Acte de naissance ▬ | Nom : Mahereia. Prénom : Lexane, Ilyana ; alias Maëlle. Âge : 20 ans. {17/08/1541} Race : Esprit. Camp : Annahita, Illea Ouest. Pouvoir : N'ayant jamais tenue à se spécialiser dans quoi que ce soit, elle fait plutôt tout et n'importe quoi et l'utilise principalement pour faire le clown - au sens propre du terme. Elle est donc très douée en sorts inutiles et stupides, bien moins en attaque. Pourtant, Maëlle est forte. Seul problème ? Elle n'a jamais vraiment eu l'occasion de s'entrainer en magie, avec son enlèvement et sa réintégration difficile par la suite. Son gros potentiel est donc un électron libre. Ni plus ni moins. Quand elle essaie de se défendre, de faire éclater quelque chose, peu importe, les effets sont généralement désastreux. Incapable de cadrer ou même de réfréner son pouvoir, tout sort d'un seul coup et un peu n'importe comment. Elle a abandonné l'idée de contrôler son potentiel, donc elle évite de trop s'emballer et préfère courir. Fonction : Clown, acrobate, artiste de rue avec son petit-ami. En parallèle de cela elle se livre aussi à des activités clairement illégales, toujours avec son petit-ami. Lieu de résidence : Jiang Zemin, Ouest, Illea.
Famille : Maëlle n'a pas réellement de famille. Ça a toujours été compliqué entre elle et eux, de toute façon. Elle avait une grande sœur, Lorrine, qui est morte à 21 ans. Elle, ainsi que sa mère, Laïla, qui avait 41 ans à l'époque, sont mortes lors d'un attentat, durant la guerre civile. Son père, Hamidou, qui a 46 ans, vit à présent seul et est toujours en vie. La seule autre personne qu'elle considérait comme sa famille, Alvin, qui avait 29 ans la dernière fois qu'elle l'a vu, est probablement incarcéré, et celles qu'elle considérait comme ses sœur, Lucy et Maggie, qui doivent avoir 21 et 22 ans à présent, sont Dieu seul sait où. Son père est fil unique et n'est visiblement pas en bon terme avec ses parents. Sa mère avait une sœur, Norah, qui devrait avoir 30 ans, que Maëlle aimait beaucoup : mais elle ne l'a que peu vue, sa mère la considérant comme un mauvais exemple pour ses enfants-puisque ce n'était pas une adepte de la chasteté ni de la sobriété, à vrai dire. Elle citerais aussi Robin, son petit-ami, puisqu'elle compte bien se marier avec lui.
Aime : Le noir, le blanc, le doré et le violet ; Les nombres pairs-ne cherchez pas, vraiment ; Les robes ; Les chaussures, beaucoup de chaussures ; Les lacets ; Robin-quand même, mettons le... ; Escroquer, etc etc ; Les enfants ; Les personnes naïves et gentilles, souriantes ; Qu'on la regarde-évidemment ; Les insectes et les petits animaux, mis à part les vers de terre et les araignées, qu'elle 'défonce à coup de ce qui lui passe sous la main avec une grande délicatesse', disons... ; La viande-XD ; S'allonger au milieu de la rue et voir si les calèches risquent de l'écraser ou pas ; Aller s'accrocher au bras d'un garçon en lui disant qu'elle espère qu'ils se reverront parce que la dernière fois c'était...'hmmmm' ; Marcher sur les mains et tapoter l'épaule des passants avec son pied ; Dessiner des sourires sur le visage des gens tristes-attention à vous, c'est presque compulsif-XD ; crier 'c*nasse!' dans la rue pour voir combien de c*nasses se retournent-mais elle évite, quand même, sans bien savoir pourquoi... ; Lécher les structures en métal dans la rue en hiver pour voir si sa langue reste collée-on ne rit pas, ça fait très mal, elle témoigne ; Manger des glaces à l'envers pour voir si elle peut la finir avant que ça ne coule entièrement ; marcher avec 15 centimètres de talons pour dépasser Robin. Parce qu'il est déjà grand, alors... N'aime pas : L'ocre et le vert ; Le chocolat en général ; Les pantalons ; Les filles trop minces-parce qu'elle a l'impression qu'elles pourraient lui faire des remarques, sait-on jamais ; Les personnes trop intelligentes et perspicaces ; Les voyeurs-parce que mince, quand même... ; Les pervers en général ; Les garçons aux cheveux longs ; Les personnes à qui on doit répéter trois fois la même chose ; Ankou-il faut bien un responsable pour la Guerre civile, donc par élimination... ; Les membres des deux brigades ; Qu'on crève ses ballons ; Les gros animaux en général ; Qu'on l'insulte dans son dos ; les pestes-blablabla oh non c'est pas vrai LAULE... ; Les personnes sexistes dans les deux sens ; Les membres de l'armée régulière ; les personnes âgées-parce qu'elles sont aigries et dangereuses!X'D
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• Description Physique •- Spoiler:
Maëlle est une jeune et jolie Esprit. Voilà comment la décrire le plus simplement du monde, en généralisant de la manière la plus large qui soit. Quand on la voit passer on la remarque, bien entendu qu'on la remarque : mais ce n'est pas du à son physique, pas réellement. Elle fait partie de ces personnes qui peuvent s'estimer heureuses de ne pas être laides et qui ont assez de jugeote pour savoir tirer profit de ce qu'elles ont tout en masquant ce qui ne va pas. Commençons donc par décrire son allure générale, ce qui peut sembler frappant de loin. Tout d'abord, ce qu'il faut savoir, c'est que son physique n'a rien de vraiment marquant. Pas énorme, pas maigre, pas terriblement grande, pas excessivement petite. Sa morphologie est bien normale, rien d'inquiétant ou de choquant de ce côté là-et elle ne compte pas s'en plaindre, loin s'en faut. Sa taille, tout d'abord : beaucoup de filles seraient heureuses de mesurer, comme Maëlle, un mètre soixante-huit. Pourtant et bien qu'elle sache que c'est une taille tout à fait respectable, un juste compromis entre petite et grande, elle n'a jamais été tout à fait satisfaite. Ce qu'elle aurait voulu, c'était faire un mètre soixante-quinze. Être grande, avoir de longues jambes qu'elle aurait encore pu allonger avec des talons. Malheureusement pour elle, ce n'est plus à vingt ans qu'elle prendra le moindre centimètre, et elle est définitivement bloqué à son mètre soixante-huit, qu'elle rehausse avec des talons, la plupart du temps. Pour aller avec cette taille, un poids tout à fait correct lui aussi : en général, quand elle ne se trouve ni trop grosse ni trop mince, elle pèse aux alentours de cinquante-quatre kilos. Un poids qui lui octroie une silhouette mince, tout en conservant ses formes. Parce que s'il y a bien quelque chose qui horripile la demoiselle, c'est la maigreur. Elle se détesterait si elle était trop mince, au même titre que si elle était enrobée. Elle met un point d'honneur à rester dans cette saine moyenne, et n'a pas trop de mal en général à ne ni prendre ni perdre trop de poids. Elle fait beaucoup d'exercice physique, principalement grâce à ses clowneries, si l'on peut dire ça ainsi, et est toujours en forme : elle n'est pas d'une constitution particulièrement fragile et est même très endurante et rapide, chose dont elle se félicite grandement. Sa taille est mince, ses hanches joliment marquées, sa poitrine de même. En avoir trop l'aurait gênée, ne pas en avoir assez l'aurait complexée : dans son cas elle est bien présente, mais pas au point d'en être dérangeante. Elle aime de toute façon trop sa poitrine pour risquer de la perdre dans des régimes idiots, considérant qu'il est bien plus joli et féminin d'avoir des rondeurs à ce niveau là. Pour ce qui est du reste, on pourrait la croire élastique. Côté souplesse, on ne fait pas plus extensible, à croire qu'elle n'a pas d'os. Elle peut se tordre jusqu'à se mettre dans des positions qui peuvent paraître tout à fait improbable et se remettre d'aplomb sans le moindre problème, et le fait d'ailleurs régulièrement. Dans le même ordre d'idée elle est très habile, et marcher sur les mains est quelque chose de tout à fait normal et simple pour elle, au même titre que faire le grand écart ou rester en équilibre sur un espace très réduit. Précisons les choses, à présent. Du côté de son visage, Maëlle n'a pas plus à se plaindre : elle est jolie, c'est un fait. Son visage n'est ni vraiment rond ni vraiment très allongé, et a le mérite de ne pas la rajeunir ou de la vieillir. Sa peau n'est pas vraiment pâle, et elle aura même tendance à prendre des couleurs assez rapidement si le soleil s'y prête. Il n'est donc pas simple de repérer d'éventuels rougissements sur ses joues ; son sourire, en revanche, se repère très simplement. Elle a une jolie bouche, des dents blanches et bien alignées et un sourire très communicatif. La jeune fille n'a en revanche pas les jolis yeux en amande dont elle a toujours rêvé, mais plutôt des yeux tout à fait banals, un peu grands peut-être, ce qui lui confère sans nul doute un air gentil et compréhensif sans qu'elle n'ait besoin de faire ou de dire quoi que ce soit. Ils sont d'une jolie couleur dorée tirant vers le marron quand le temps est mauvais et que la lumière n'est pas assez vive, et, comme ceux de tout les Esprits, sont complètement vides. Habituée à côtoyer des humains cependant, elle a tendance à tourner son visage vers son interlocuteur, par respect-même si c'est inutile, la plupart du temps. Parlons de ses cheveux à présent-qui sont sans doute ce que l'on remarquerait immédiatement en la regardant. Ses cheveux sont longs, et tombent facilement aux creux de ses reins, assez épais et naturellement ondulés, parfois attachés en queue de cheval ou relevés grâce à une pince. D'eux, elle ne se plaindra jamais : elle les trouve très jolis, facile à coiffer, doux et poussant à une vitesse tout à fait raisonnable. Sa frange, assez anarchique, retombe juste au-dessus de ses yeux, venant parfois chatouiller ses cils. Pour la couleur, en revanche, difficile de décrire précisément. Ils sont mauves, puis se dégradent doucement vers le blond, jusqu'à l'être tout à fait à la pointe-même si dans l'ombre ils peuvent avoir l'air plutôt châtains, là encore. Ce n'est pas sa couleur naturelle mais un simple caprice, en revanche : blonde à la base, adorant inconditionnellement le violet, elle a demandé à une de ses amies de changer la couleur de ses cheveux quand elle avait une dizaine d'années, pour finalement obtenir ce résultat-qu'elle trouve parfait, ne critiquez pas. Pour finir, sa tenue. Là, difficile de décrire ce qu'elle met habituellement. Quand elle est habillée 'normalement', disons, elle met des lacets partout. Les lacets, elle trouve ça inconditionnellement joli et a tendance à vouloir en avoir trop ; il ne faudra donc pas s'étonner si vous la voyez habillée de la sorte. Robes bien plus que jupes ou pantalons, Shorts parfois : elle reste très féminine dans ce qu'elle porte, sans être vulgaire pour autant. Ses robes peuvent aller à mi-cuisse comme à mi-mollets, ce n'est pas ce qui compte le plus selon elle. Pour les couleurs, ce serait plutôt du noir, du blanc, du violet. Voilà les couleurs qu'elle apprécie le plus, avec le doré. Seulement quand elle fait des spectacles, il est entendu qu'elle ne s'habille pas ainsi. Dès lors, elle se maquille beaucoup plus, peut se faire des coiffures qu'elle ne ferait jamais en d'autres circonstances et enfiler..., et bien, des tenues de spectacles. En général, étant donné qu'elle fait des ballons et qu'elle est une bonne contorsionniste, elle met des tenues plutôt serrées et assez courtes, mais ça n'a rien d'obligatoire. Bonne couturière, elle pourrait de toute façon se faire les tenues qui lui plaisent à condition d'avoir du tissu. Pour les couleurs, il faut juste que ce soit joli et coloré : des tenues accordées, en général assez claires pour ne pas avoir l'air triste et sombre. Côté chaussure, elle n'est pas difficile et surtout : elle adore ça. Elle aime les chaussures plates avec des rubans, les chaussures avec dix centimètres de talons, les escarpins avec talons aiguilles ou même des chaussures très simples..., tant que ça va avec ses vêtements et qu'elle trouve joli, elle est preneuse, bien qu'elle semble montrer une légère préférence pour les talons tout de même. • Description Mentale •- Spoiler:
Maëlle n'est pas quelqu'un de simple et lisse, et pour la comprendre réellement il faut bien la connaître. Elle n'est pas fausse et hypocrite, mais pas spécialement honnête pour autant : de fait il se peut que vous vous fassiez une fausse image d'elle alors que son but n'était pas celui-là du tout, pas le moins du monde. Pour commencer, il faut préciser que la demoiselle n'est pas quelqu'un de vraiment calme et tranquille. Elle aime bouger et se dépenser, rire et s'amuser ; ce qui ne signifie pas qu'elle ne peut pas rester assise durant une heure à attendre quelque chose pour autant. Elle est très active et dès qu'elle le peut elle sort et s'amuse, fait rire les autres et elle-même par la même occasion. C'est bien souvent la première à rire des blagues idiotes ou à en lancer, celle qui détend l'atmosphère quand elle la sent tendue, celle qui essaye de faire sourire les personnes qui lui semblent un peu tristes ou renfermées. Aller vers les autres est assez naturel chez elle, et elle est tout sauf timide. Elle a vécue un long moment dans un cercle très restreint et fermé, et même maintenant le monde reste rempli de choses qu'elle veut voir et essayer avant de ne passer l'arme à gauche. Elle aime tenter de nouvelles choses et vit à fond, fait tout ce qu'elle fait jusqu'au bout et jusqu'à ce que le résultat lui paraisse plaisant, irréprochable. Rire est quelque chose d'important pour elle, et il est assez rare de la voir maussade ou triste pour la simple et bonne raison que pour la toucher, il faut aller vraiment loin là où elle est sensible-et pour faire ça, il faut bien la connaître. Ce n'est pas quelqu'un qui a tendance à cacher ce qu'elle ressent, simplement elle n'est pas particulièrement émotive, au contraire de ces personnes qui ont tendance à pleurer ou à s'énerver pour un rien : elle est patiente et compréhensive, et elle ne va pas vous détester pour les trente années à venir simplement parce que vous avez eu un différent avec elle un jour. Non, elle ne pardonne pas à tout va mais sait quand aller trop loin ne servirait à rien : de fait, c'est bien souvent Maëlle qui va vers les autres pour leur dire qu'il serait stupide de rester fâchés quand la raison était ridicule et minime. Alors, non, il n'est pas toujours simple de cerner la jeune fille pour la simple raison qu'elle n'est pas émotive. Cela rend parfois les choses beaucoup plus complexes, les émotions beaucoup plus difficiles à trouver sur son visage ou même dans son attitude. Quand elle est heureuse, ça se voit : mais c'est bien là le seul sentiment qu'elle extériorise réellement. Elle tient à gérer sa tristesse seule, sait contenir sa colère quand elle la sent pointer et n'est pas facilement décontenancée, loin de là. Elle peut froncer les sourcils et vous fusiller du regard, mais ça ne voudra pas dire qu'elle vous déteste pour autant. Et si elle vous crie dessus et vous envoie promener, elle pourra très bien faire comme si de rien n'était l'heure d'après parce que, clairement, ce n'était pas grave et elle n'était pas sérieusement fâchée. Il faut prendre le pli, une fois qu'on est habitué on peut suivre ses réactions sans trop de problème et distinguer ses colères véritables de ces moments où elle est agacée et parle plus fort qu'elle ne l'aurait dû, mais ira vers vous très peu de temps plus tard pour s'excuser, si besoin est, et reprendre là où vous en étiez avant de vous disputer. La jeune Esprit a des réactions parfois assez puérile, et il n'est pas rare qu'elle croise les bras et déclare qu'elle boude, ou bien encore qu'elle ne cache quelque chose et dise en souriant à son propriétaire que, 'non il n'est pas derrière la plante verte' et qu'elle n'y est vraiment pour rien. Pour elle, tout se gagne, dans la vie, et pour toute chose il y a un prix à payer. Que ce soit les compromis que l'on doit faire quand on est avec quelqu'un, les sacrifices que peuvent entrainer les amis ou même les problèmes que l'on peut se créer en faisant ceci ou cela, ce sont selon elle des prix naturels à payer, et elle le fait sans problème. Elle n'a jamais été quelqu'un de vraiment égoïste, mais n'ira pas pour autant distribuer ce qui lui appartient à tout va, jugeant que si c'est en sa possession c'est pour une bonne raison : en revanche, elle partage volontiers avec les personnes très proches d'elle. De même, elle ne distribue pas sa confiance à tout va, loin de là. Elle peut vous apprécier sans pour autant vous lâcher des yeux, de peur que vous ne lui voliez quelque chose. A moins de ne vous connaître par cœur un doute risque de subsister, et il faut un long moment avant que Maëlle ne décrète que vous ne lui feriez jamais de mal d'une quelconque manière que ce soit. Pas qu'elle doute de chaque personne dans ce bas monde, simplement qu'elle sait que pour beaucoup, serments et promesses ont beau signifier beaucoup, ils sont faciles à briser et ne tiennent généralement pas le coup lors des tempêtes. Elle a beaucoup d'amis, certes, mais ils restent plus des connaissances qu'autre chose à ses yeux ; elle a très peu d'amis proches, presque aucun, et s'en porte très bien. Elle ne pense pas que tout le monde ait besoin de tout connaître sur elle pour s'entendre avec elle, et si cacher des choses aux autres l'empêche de devenir trop intime avec eux, ça ne la dérange pas plus que cela. Tant qu'elle peut leur parler et rire avec eux et que eux, en retour, ne fouine pas trop la concernant, c'est une amitié qui lui convient. Elle ne leur demande pas d'être là si elle a des problèmes, et elle ne se mettrait pas plus en danger pour eux. Cependant, quand la demoiselle aux yeux dorés place toute sa confiance en quelqu'un et qu'elle tient vraiment à cette personne, il y a peu de risques qu'elle revienne sur sa décision. Ces personnes se comptent sur les doigts d'une main, mais même s'ils les trahissaient ils auraient encore une chance, et encore une autre. Elle n'est pas naïve ni stupide, mais elle croit que l'on peut faire des erreurs et qu'il est normal de ne pas juger quelqu'un faux et malhonnête parce qu'il nous a caché quelque chose une fois, ou qu'il a commis un impair qui pourrait sembler grave. Tant qu'elle a les circonstances elle peut comprendre et pardonner. Il faut aussi savoir que la demoiselle qui aime tout le monde, rit et s'amuse d'un rien a des défauts flagrants, exacerbés sûrement par le fait qu'elle mène une double-vie, en quelque sorte. Elle est d'abord assez jalouse, et même si elle fait tout à fait confiance à Robin pour ne pas aller voir de droite et de gauche, elle n'aime pas particulièrement qu'on le regarde de trop près. Sait-on jamais. Elle est aussi, comme dit précédemment, assez puériles dans certaines de ses réactions et a tendance à se borner et à se buter sans raison. Insistez trop et elle va finir par se fermer et continuer de dire qu'elle a raison, même si elle sait qu'elle a tort. Admettre qu'elle a eu tort, voilà une chose qu'elle a bien du mal à faire : et même quand elle l'admet c'est rapidement, avec un geste agacé de la main et un changement éclair de sujet. Elle peut répéter pendant une heure qu'elle avait raison et que l'autre pas quand c'est le cas, mais si quelqu'un ose lui dire qu'il avait raison et pas elle, elle va prendre la mouche et dire qu'il n'y a aucune raison d'en être fier-comme quoi, question mauvaise foi. Ensuite, elle n'a pas un grand sens de la compassion. La vie, c'est les plus forts mangent les plus faibles : elle l'admet et applique. Si elle veut arriver là où elle le veut, elle devra forcément marcher sur d'autres personnes qui, à priori, ne lui auront rien fait. Ça ne la dérange pas d'arnaquer les autres, et si on lui demandait de tuer quelqu'un, elle serait sûrement à même de le faire tant qu'elle a quelque chose en échange. Elle ne connait pas cette personne, donc ça ne la touche pas. Concernant les autres races, elle n'est nullement raciste : Déchus humains ou Elfe, Neko..., tout cela elle s'en moque et ne juge pas à cela, pas plus qu'elle ne juge au physique ou à ce que leur frère ou leur père a pu faire. Elle n'est pas facilement impressionnable, et n'a pas peur d'un grand nombre de choses : les araignées et les vers de terre l'insupportent, mais elle ne crie pas. Elle les écrase et les insulte. Les autres insectes, elle aime bien : elle les trouve ingénieux et amusants, et ça ne la dérangerait pas le moins du monde de prendre cafards et compagnie sur sa main et d'aller les montrer à ceux qui auraient le malheur d'être avec elle. Elle est mal à l'aise en revanche avec les animaux un peu trop gros, et si elle ne va pas aller se cacher dès qu'elle en voit un elle conserve tout de même une distance minimale entre leurs dents et elle. De même, elle est complètement claustrophobe et refuserait d'entrer où que ce soit qui lui semble trop étroit, quitte à faire une crise de nerfs. Elle essaye encore de surmonter sa peur, mais étant donné que dès qu'elle ouvre un placard elle a peur qu'on la pousse dedans et l'enferme, il y a peu de risques que ça finisse par passer un jour. Question amour, et bien Maëlle est tout ce qu'il y a de plus normale et équilibrée. Elle est légèrement jalouse, est tout ce qu'il y a de plus fidèle et compréhensive. Cela étant, maintenant qu'elle est avec Robin, il n'a pas intérêt à la quitter. Il l'a voulue, maintenant elle le garde. • Histoire •- Spoiler:
Quand la petite Lexane vit le jour, par une chaude soirée d'été, elle fut accueillie par des sourires et des soupirs de soulagement, serrée fort dans les bras de sa mère. Il fallait dire que la première grossesse de Laïla Mahereia ne s'était guère bien passée et que celle-ci n'avait pas été plus joyeuse et sans soucie : que l'enfant et la mère s'en soient sorties et aillent bien était le plus cadeau qu'on aurait pu faire à cette famille. A peine eut-elle ouvert les yeux qu'elle put voir sa mère, son père, sa tante et une petite fille de trois ans, Lorrine, qui l'observait d'un œil curieux. Dès lors, elle fut élevée dans l'amour et la gentillesse, entourée de sa famille et des quelques amis qu'en enfant en très bas âge peut avoir. La famille Mahereia n'était pas particulièrement riche, et ses parents avaient eu une longue discussion avant de décider s'ils auraient ou non un autre enfant. Pourraient-ils subvenir à ses besoins, ne serait-ce pas une mauvaise idée? Est-ce qu'ils pourraient s'en occuper correctement? Et surtout, est-ce que ce ne serait pas dangereux pour Laïla? Mais finalement les supplications de la jeune femme l'ont emportées et la petite Lexane vint au monde. Hamidou enseignait dans une école pour jeunes enfants tandis que sa mère, elle, restait à la maison pour s'occuper de ses deux enfants : ça ne leur assurait pas une vie extrêmement simple et rose, mais c'était suffisant pour que les deux petites filles se sentent bien malgré tout. Bien qu'elles aient trois ans d'écart, les deux sœurs semblaient bien s'entendre et ne posaient pas de problème majeurs, faisant des bêtises de temps en temps mais restant majoritairement sages quand elles le devaient. La mère de la petite fille était fragile et ne pouvait pas sans arrêt courir après ses enfants : ça, elles l'avaient déjà compris, même alors qu'elles n'avaient que trois et six ans. C'était un joli tableau, très normal en somme, d'une famille d'Esprit vivant dans une jolie ville au centre d'Illea, gagnant leur vie comme ils le pouvaient. Bien sûr, à cet âge là, la cadette de la famille Mahereia ne se rendait pas compte de grand chose, se contentant de jouer avec sa sœur et de courir un peu partout dans leur petite maison. Et c'est à ce moment là, l'année de ses trois ans, que la vie de la petite Lexane changea du tout au tout, irrémédiablement. Elle était sortie marcher avec ses parents et Lorrine, un jour où son père ne travaillait pas, dans un joli petit Parc avec quelques aménagements rudimentaires pour les jeunes enfants : c'était la première fois que Lexane venait là et elle a tout de suite eu le coup de foudre pour une sorte de petite balançoire un peu bancale sur laquelle elle s'assit et se balança comme elle le pouvait. Sa mère était assise un peu plus loin, à quelques mètres à peine de là. Son père la poussait et Lorrine courait entre les arbres en chantant elle ne savait trop quoi. Il y avait quelques autres enfants, d'autres parents qui étaient avec eux. Maëlle n'a pas grands souvenirs de ce moment mais elle se rappelle encore avoir entendu Lorrine, six ans à l'époque, appeler son père. Elle avait trouvé un petit animal qu'elle s'appliquer à caresser avec toute la douceur des jeunes enfants, et il avait arrêté de la pousser pour plutôt aller dire à son ainée de lâcher ça. Lexane avait tourné sa tête vers sa mère, voulant l'appeler, mais elle était en pleine discussion avec une de ses amies, sûrement. Vexée, elle allait rattraper son père quand elle a senti qu'on la poussait de nouveau. Elle n'a pas cherché à savoir qui c'était, trop heureuse de pouvoir 'voler' de nouveau. Alors quand elle s'arrêta de nouveau et que le jeune homme derrière elle lui tendit la main en lui disant qu'il avait une très jolie balançoire chez lui, elle n'a pas vraiment réfléchi. A regardé son père qui avait mis Lorrine sur ses épaules, a jeté un coup d'œil à sa mère qui riait sans se préoccuper d'elle. A donné la main au jeune homme et l'a suivi. Aussi simple que ça. Quand le père de la petite fille se rendit compte qu'elle n'était plus sur la balançoire il alla trouver sa femme, lui demandant si elle avait vu Lexane. Qui, bien entendu, ne l'avait pas vu non plus ; et ils eurent beau chercher des heures durant, ils ne retrouvèrent jamais leur petite fille. Durant les années qui suivirent, la situation dans la famille Mahereia ne fit que dégringoler. Ils eurent beau la faire rechercher, passer tout leur temps à se demander où elle pouvait bien être allée, ce qui avait bien pu lui arriver, rien à faire : leur fille restait introuvable, personne ne l'avait vue. Lorrine, qui se sentait coupable plus que de raison, se renferma sur elle-même et tenta tant bien que mal d'aider ses parents. Elle adorait sa sœur et elle fut très affectée de sa brutale disparition. Son père, lui, fit de son mieux pour empêcher sa femme de sa laisser aller : parce que Laïla, clairement, faillit se laisser mourir. La jeune femme avait tenté d'avoir un enfant une première fois un an après avoir eu Lorrine, mais au moment de l'accouchement il avait fallu choisir entre elle ou l'enfant : Hamidou n'ayant pas hésité un instant, elle avait du dire au revoir à son enfant-ce qui expliquait que perdre sa fille à nouveau la secoua plus que de raison. Pendant que sa famille désespérait, Lexane, elle, apprenait à dire qu'elle s'appelait Maëlle. La première chose qu'elle avait remarqué, en suivant ce jeune homme, c'était qu'il avait l'air gentil. La deuxième chose qu'elle remarqua en arrivant chez lui, aussi stupide cela pouvait-il paraître, fut qu'il avait vraiment une très jolie balançoire. Trop petite pour bien comprendre ce qui lui arrivait ou ce qu'elle faisait, elle avait néanmoins pleuré très longtemps quand il lui avait dit que ses parents l'avaient abandonnés, qu'ils se moquaient d'elle et qui lui, au contraire, allait prendre bien soin d'elle. Et, en effet, elle n'eut pas vraiment à se plaindre. Le jeune homme-qui s'appelait Alvin-lui présenta deux autres petites filles, Lucy et Maggie, qui semblaient à peine plus âgées qu'elle. Elle s'est très vite prise d'affections pour elles, même si elles avaient l'air un peu renfermées et distante au début. Elle mangeait correctement, avait le droit de jouer à la balançoire de temps en temps, avant des jouets..., même si sa sœur et ses parents lui manquaient terriblement, elle ne pleura pas tant leur disparition que le fait qu'ils la détestent et l'aient abandonné : parce que, très vite, elle intégra ce qu'Alvin lui avait dit comme étant la vérité. Terrible, certes, mais la vérité. Et puis il était très gentil, de toute façon. Il ne la grondait jamais, lui, il était toujours gentil avec elle et vérifiait tout le temps qu'elle était bien là où il lui avait dit de rester, sagement assise à regarder les images d'un livre pour enfants avec ses amies-qu'elle considéra bien vite comme ses sœurs. Et si, au début, elle répéta qu'elle s'appelait Lexane, elle finit par répondre au nom que le jeune homme ne cessait de lui donner et celui qui était écrit sur le livre, Maëlle. Maëlle, comme elle crut le comprendre par la suite, devait être sa petite sœur : elle était tombée très malade et était morte quelques années auparavant. Lucy ressemblait beaucoup au garçon, alors ce devait être elle aussi sa sœur. Maggie, en revanche, elle ne sut jamais d'où elle venait. Les années qui suivirent se passèrent de la même façon, sans réel changement. Maëlle n'avait pas le droit de sortir de la maison, seulement d'aller de temps en temps dans le petit carré de verdure qui la bordait, où trônait la petite balançoire. Si elles étaient sages au début, il arriva quand les petites filles grandirent qu'elles désobéissent, ou qu'elles ne fassent pas ce qu'il fallait. Elles évitaient cela étant, parce que quand Alvin se fâchait il leur criait dessus et les enfermait dans le placard, et même s'il les enlaçait ensuite et s'excusait, elles n'en restaient pas moins effrayées. Il fallait être sage, parce que si elle n'était pas sage alors des gens allaient venir et ils allaient l'enlever d'ici, et elle ne le reverrait plus jamais, elle ne reverrait plus jamais Maggie et Lucy. Inutile de dire que, dans l'oreille d'une petite fille, des paroles pareilles trouvaient un écho énorme. Elle passait ses journées de petite fille à jouer avec Alvin, quand il était là, ou à discuter avec ses deux 'sœurs', avec qui elle avait développé au fil du temps un lien très fort. Là encore, au début, elle était terrifiée et détestait Alvin à chaque fois qu'il l'enfermait dans le placard, parce qu'elle avait peur et qu'il y faisait très noir. Mais au fur et à mesure, elle s'y est habituée et si elle avait toujours aussi peur elle trouvait cela justifié, quelque part. Tu désobéis, tu es punie. Voilà tout. Il faut dire que si ce garçon de dix-neuf ans son ainé lui faisait peur, parfois, et qu'il ne voulait pas les laisser sortir dehors ni laisser personne rentrer, il n'empêchait qu'elle le considérait comme son grand frère et qu'elle l'adorait. Vraiment. Ce fut quand elle eut dix ans que cette situation pris fin. Ce fut assez flou et trop rapide, mais elle su juste qu'un jour des personnes sont venues chez eux et qu'ils les ont enlevées à Alvin. Elle a hurlé, mais personne ne l'a écouté. Elle l'a vu une dernière fois alors qu'on l'emmenait, et n'eut plus jamais l'occasion de le revoir par la suite. Il en allait de même pour Maggie et Lucy. Jamais plus elle n'entendit parler d'elles, comme si elles avaient disparues de la surface de la Terre. On l'amena dans une maison qu'elle ne reconnaissait pas, elle fut étouffée par des personnes qu'elle ne reconnaissait qu'à peine et ils l'appelèrent par un nom qui n'était pas le sien. Voilà comment elle vu les choses. Ses parents la reconnurent, eux. Sa sœur aussi. Mais elle, elle répétait inlassablement qu'elle s'appelait Maëlle, pas Lexane, et qu'ils n'étaient pas ses parents, que ses parents l'avaient abandonnés et qu'ils ne l'aimaient pas, tout en demandant à voir Alvin sans arrêt, inlassablement, refusant toute forme d'affection de la part de ces personnes. Elle ne voulait pas sortir de la maison, ne voulait parler à personne. Petit à petit elle finit par accepter de manger, de parler brièvement avec eux, de sortir devant la maison et de parler avec d'autres personnes. Maëlle resta Maëlle, refusant de répondre au prénom que ses parents lui avaient donné à la naissance. Sa mère resta très distante avec elle, répétant régulièrement qu'elle n'était pas sa fille, ou plutôt que ce n'était plus sa fille. Lorrine et son père, eux, firent de leur mieux pour qu'elle se souvienne et qu'elle se sente à son aise. Elle passa de même de longs moment avec sa tante, Norah, qui la comprenait sans doute le mieux. Ils déménagèrent même à Jiang-Zemin, tenant à tout recommencer à zero. Et, au bout de quelques années, elle reprit un train de vie à peu près normal, bien que les choses ne furent jamais plus vraiment comme avant. Elle allait souvent marcher seule, très longtemps, pour retourner voir la maison dans laquelle elle avait passé ces sept dernières années. Jamais sa famille biologique ne fut vraiment sa famille, bien qu'elle accepta de vivre avec eux dans une entente à peu près normale pour une famille 'recomposée', en quelque sorte. Mais si elle vivait et s'épanouissait comme une adolescente normale, prenant sur elle pour aller bien et se sentir normale, elle ne put jamais vraiment considérer ses parents comme tels. A quinze ans, elle avait tout d'une petite jeune fille bien normale, comme on pouvait en croiser tant d'autres dans les rues. Et c'est à cet âge là qu'elle 'percuta' un jeune homme, alors qu'elle était sortie rendre visite à une amie. Robin. Rencontre qui aurait pu s'arrêter là si, à l'évidence, le jeune homme qu'elle avait très gentiment heurté ne s'était pas épris d'elle. Sentiment non réciproque, au début. Elle refusa tout d'abord de lui dire son prénom-jugeant que l'appeler Demoiselle suffirait-et ne vit en lui qu'un garçon gentil, avec lequel elle pourrait devenir ami, en quelque sorte. Et, en bonne jeune fille bornée et trop sûre d'elle, elle était persuadée qu'elle ne tomberait jamais amoureuse de lui. Il y aurait eu un pari interessant à faire ici, puisqu'après un certain temps elle finit par se rendre compte qu'elle ne ressentait pas que de l'amitié pour lui, même si elle joua un certain temps au chat et à la souris avant de ne décider de se laisser attraper. C'est durant cette période que Maëlle se sentit le mieux, certainement : après avoir réussi à s'adapter et à tourner la page, et avant la guerre civile. Le règne des jumeaux, elle s'y intéressa d'assez près : et en sentant les différences entre les deux règnes, elle ne fut pas surprise que le tout finisse par imploser au bout de peu de temps. Quel parti prendre? Aucune idée. Elle n'avait rien contre les humains, vraiment, et ne tenait pas particulièrement à se lancer dans une guerre civile dangereuse et meurtrière. Ce ne fut bien sûr pas ses naïfs espoirs qui changèrent quoi que ce soit, loin de là, et la guerre civile éclata l'année de ses dix-huit ans. Elle tâcha de rester dans son coin, ne tenant pas à s'attirer de quelconques foudres, évitant de trop bouger de chez elle. Et sa vie fut de nouveau ébranlée quand sa mère et sa sœur, Lorrine, ne rentrèrent pas à la maison un soir. Elle ne sut que le lendemain, en entendant son père pleurer, qu'elles étaient mortes. Maëlle pleura beaucoup, elle aussi, car si sa mère était assez distante avec elle elle l'aimait tout de même, et que sa sœur avait toujours été très gentille avec elle. Elle ne pleura pas sa mère et sa sœur mais deux personnes auxquelles elle tenait vraiment, en quelque sorte. Et quand tout fut fini, quand les Esprits partirent de leur côté et les humains de l'autre, elle prévint son père qu'elle s'en allait. Elle avait décidé de partir gagner sa vie elle-même, avec Robin-non non, je ne l'ai pas oublié en cours de route-XDDD-en tant que Clown, mettant à profit sa flexibilité à toute épreuve. En partie, du moins, puisqu'elle s'embarqua aussi dans des affaire assez sombres durant le reste de son temps. Un emploi du temps très chargé, s'il en est.
► Quelques formalités :
♦~Code du règlement ? J'ai tellement hâte de refaire son histoire *^* ♦~Comment avez-vous trouvé ce forum ? Alvin est grandiose. Je vous le dis. ♦~Expérience en RP ? HOHOHO DEMOISELLE. ♦~Autre chose à ajouter ? Robin est canon. Bitch plz.
Dernière édition par Maëlle Mahereia le Dim 11 Aoû 2013 - 23:20, édité 11 fois |
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