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 Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]

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Aleksei Astrehn


Esprit, Villageois

Masculin Nombre de messages  : 39

Localisation  : Loin de toi. Franchement, t'as pas envie de me trouver. Je te jure.
Emploi/loisirs  : Déchirer des humains, cogner des gêneurs, pourquoi pas te cogner, toi?
Humeur  : Qu'est-ce que tu crois? Mauvaise. Vas crever dans un caniveau, et fous-moi la paix.

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Aleksei Astrehn
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Arme / Pouvoir  : Manipule le feu

Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptySam 4 Juin 2011 - 12:46

[Hm, j'en doute pas un seul instant, Nina, pas un instant...X'D
Mais bref. Voilà, un post, tout frais sorti du four...XD
Posté. clown ]
Son nom n’avait absolument rien d’intéressant. Pas pour elle en tout cas, se prit à penser le jeune homme. Pas pour elle. Gentille fillette naïve, sa seule présence en ces lieux avait quelque chose de déplacé. Elle était faite pour les grandes artères fréquentées et sûres, éclairées la nuit. Un simple coup d’œil lui était suffisant pour savoir qu’elle ne devait pas compter dans ses fréquentations une seule personne de son acabit : sans quoi jamais elle n’aurait osé adopter un pareil comportement. Une légère insolence teintée d’inconscience, mélange dangereux auprès d’individus prompts à perdre patience. Quand on connaissait le milieu, on voyait le genre de types qui l’habitaient et, dès lors, on prenait des précautions. Il devenait impératif de ne pas commettre d’impair et au final, même dans des moments de détente on gardait ses distances, sa réserve. On s’habituait. Les inconnus se divisaient, quant à eux, en deux groupes : ceux qui, d’une prudence extrême, craignaient ce qu’ils ne connaissaient pas ou mal, évitaient de croiser ceux qu’ils qualifiaient de meurtriers ou de pauvres rustres. Ils ne répondaient pas, changeaient de trottoir, passaient leur chemin sans mot dire de plus. Enfin, ceux ne comprenant pas qu’ils marchaient sur une corde raide, un pont brinquebalant, et sautaient dessus sans se soucier de rien. Sans se rendre compte que s’ils tombaient, il n’y aurait pas de filet de sécurité pour les sauver du vide qui s’ouvriraient sous leurs pieds. La chance voulait parfois qu’ils maintiennent leur équilibre un moment, mais ça ne durait jamais. Le regard rivé sur Ayleen, Aleksei se demanda combien de temps elle resterait en vie et entière à trainer derrière lui comme l’aurait fait un chien galeux. Qui n’aurait pas choisi la bonne personne s’il était en quête d’une caresse. Le blond ne comptait pas la tuer, mais ne voir qu’une vague peur là où aurait dû depuis longtemps s’être installé l’effroi l’agaçait de plus en plus sans qu’il cherche à le lui cacher. L’expression de son visage, ses mâchoires crispées, son poing serré étaient autant d’avertissements qu’elle aurait eu mieux fait d’écouter. Au lieu de quoi elle lui demandait son nom.

A quoi risquait-il de lui servir, de toute manière, ne put-il s’empêcher de se demander. Elle faisait tâche dans le paysage. Pas dans celui qui les entourait, quoiqu’il était tout aussi vrai qu’elle finirait par détonner si elle continuer à lui emboiter le pas, mais dans celui de son esprit. Dans son monde à lui, il n’y avait nulle place pour les insectes dans son genre : on avait trop vite fait de les écraser après une piqûre malencontreuse, plus contrariant que douloureux dans les faits. Ce jour-là, elle l’avait pris pour quelqu’un d’autre et, pour il ne savait trop quelle obscure raison avait décidé de pourrir sa journée plus qu’elle ne l’était déjà. A moins qu’il ne se fut agi d’un suicide dans les règles de l’art mais il en doutait fortement. Mais elle ne reviendrait pas. Au moins une chose de claire, nette, simple et concise. Elle ne reviendrait pas parce qu’elle n’en avait ni le droit, ni la possibilité. Comment réagiraient ses parents s’ils découvraient les bleus sur ses épaules ? Mal, aurait parié Aleksei. Peut-être sauraient-ils être suffisamment convaincants pour lui mettre du plomb dans la tête avant qu’elle n’en prenne dans l’aile. Ce ne seraient déjà plus ses affaires. A partir de ce moment-là, pourquoi son nom ? Une telle chose n’avait d’utilité que si l’on comptait revoir cette personne par la suite, ou avoir quelque affaire avec elle. Ce n’était pas le cas de la rouquine, ignorante de tout ce qui pouvait toucher, de près ou de loin, à l’individu auquel elle tentait, vainement, de parler. Si encore elle n’avait pas prétendu partir sitôt l’information obtenue, Aleksei aurait vu une certaine logique –tordue, il en convenait, et un brin masochiste mais une logique malgré tout. Un sourire ironique étira les lèvres du jeune homme tandis qu’il songeait que quand bien même elle aurait eu son nom, elle aurait été incapable de le retrouver, lui. Comment aurait-il pu en aller autrement ? Demander à ces gens engoncés dans leur bienséance et cachés derrière leur politesse hypocrites, ces idiots polluant l’air de leur bêtise s’ils le connaissaient et savaient où le trouver se solderait inexorablement par un échec cuisant. Des bourgeois, peut-être. Mais qu’auraient-ils pu lui indiquer d’autre que sa résidence à Naukowe ? Rien. Et à moins de descendre vers des lieux moins fréquentables elle ne trouverait personne capable de plus. Quant à s’y rendre seule et y aborder quelques individus, il s’agissait là de la pire des mauvaises idées pouvant traverser son cerveau atrophié ! A tout le moins si elle tenait à s’en servir encore plus tard.

Que ce soit son nom ou quoi que ce soit le concernant, ça ne lui serait d’aucune utilité. Aucune.

«Et puis tu n'as aucune raison de me faire du mal, alors tu ne devrais pas le faire, et, hm... Disons que je te fais confiance...?»

Aucune raison ? Comme elle pouvait être hilarante, parfois ! Comme s’il avait besoin de la plus petite raison pour lui faire du mal ! Il en avait envie, n’était-ce pas suffisant ? Aleksei n’avait jamais su se retenir lorsqu’il avait eu envie de quelque chose. Frapper quelqu’un, casser quelque chose, prononcer quelque parole. Avec le temps, il avait acquis un certain contrôle sur ses actes, ses émotions. Mais il restait faible, friable : au moindre faux mouvement, il menaçait de s’écrouler et de laisser le naturel reprendre le dessus. Débridé. Ce comportement qui avait désolé, puis inquiété ses parents et qu’il avait tellement, tellement de mal à réprimer. Tu es trop violent, Aleksei. Il faut te calmer, Aleksei. Ce n’est pas une raison pour le frapper, Aleksei. Tu comprends ce qu’on veut te dire, Aleksei ? Oh que oui, il comprenait. Mieux que quiconque et, à vrai dire, il lui arrivait de croire être le seul à comprendre la stupidité de ces questions, de ces demandes, de ces constatations. Ce qui était une raison valable de tuer un tierce pour lui ne l’était que rarement pour les autres. Etait-ce de sa faute ? Ces arriérés n’avaient qu’à faire un peu plus attention, s’écarter de son chemin.

Et si cette fille avait su à quel point elle se fourvoyait, songea-t-il, elle aurait couru. Aussi loin que ses jambes auraient pu la porter.

Il songea à écraser sa cigarette sur son bras, histoire de voir si sa magnifique confiance prendrait rapidement feu. Après ce qu’il lui avait dit, plus clairement que du cristal, elle aurait dû savoir qu’il n’était pas un individu à qui quelqu’un comme elle aurait dû confier quelque chose d’aussi précieux que la confiance ! Et la vie, accessoirement. Lui ne croyait personne, jamais. Il y avait toujours ce doute, cette défiance salvatrice en guise de bouclier contre les trop nombreux coups de couteaux dans son dos. Si la solitude était le prix à payer pour ça, il ne voyait pas de problèmes. D’ailleurs, il ne voyait pas plus en quoi il s’agissait là d’un prix ; ce n’était pour lui que du bénéfice. Et Ayleen aurait dû penser comme ça, elle aussi. Le monde entier l’aurait dû, et ne s’en serait porté que mieux.

« T’as l’impression que j’ai besoin d’une raison pour te dérouiller ? Si j’en ai envie, je le fais. Je crois que t’es plus inconsciente que courageuse, dit-il en écrasant le reste de sa cigarette au sol, mais comme je m’ennuie, on va faire un deal. »

Il fit mine de chercher un instant, avant de reprendre :

« Tu me dis à quoi ça va te servir de savoir mon nom, et si l’explication me va, je te le donne. Et tu dégages avec seulement des bleus aux épaules. Par contre, si elle me plait pas, je crois que je vais m’énerver et que là, tu risques d’avoir du mal à trouver une excuse à tes parents pour la jolie marque que t’auras à la joue. C’est plutôt honnête, tu crois pas ? »

Par pure curiosité. Histoire de voir si, derrière ce visage inconscient et ses manières presque provocatrices à la limite de l’insolence, se cachaient des motivations un peu moins creuses et inutiles qu’il le supposait. C’était de deux choses l’une : ou elle avait son nom et partait, ou il envoyait son poing valser jusqu’à son joli minois et elle lui fichait la paix.
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Ayleen Meadlow


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MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptySam 2 Juil 2011 - 15:44

{Her her, j'ai posté. pig

Et quelque chose qui sort frais du four, c'est inquiétant. Moi il est chaud, ahaha...|D

Okay, j'écrase.Cool}

Parfois, Ayleen était complètement inconsciente. Elle ne se rendait parfois pas compte, sur le moment, à quel point son attitude était stupide et dangereuse. Elle ne prenait vraiment conscience des évènements qu'une fois qu'ils étaient passés, quand elle était bien tranquillement chez elle et qu'elle se repassait le fil de ce qui s'était passé. Comme la fois où elle avait traversé une rue fréquentée en courant et qu'une diligence était passée juste derrière-elle. Sur le moment, même si elle avait senti son cœur bondir dans sa poitrine et avait senti ses cheveux et ses vêtements voler devant elle à cause du vent, elle n'avait pas eu peur. C'était après, en interceptant les regards de ses parents, qu'elle avait compris qu'elle avait vraiment eu de la chance de ne pas se faire purement et simplement renverser. Ici, c'était la même chose. Son cerveau refusait de traiter toutes les informations également, et elle se retrouvait sans défense, dans une ruelle peu fréquentée, avec quelqu'un qui avait clairement menacé de l'estropier ou même la tuer si elle partait pas immédiatement. Les deux pieds fermement posés sur le sol, les yeux plantés sur son interlocuteur, elle continuait de tordre ses mains devant elle en espérant qu'il allait lui donner son nom. Ce qui était complètement stupide, vu les circonstances. Elle aurait mieux fait d'espérer qu'il allait la laisser partir sans ennuis ni blessures graves, qu'il n'allait pas lui tenir rigueur de son acharnement. Oui, si Ayleen n'avait pas été Ayleen, elle aurait agit autrement. Mais la jeune fille était comme elle était, et pour l'instant tout ce qu'elle voulait était connaître le nom de son interlocuteur. S'en aller maintenant serait revenu à abandonner, et elle ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien. Après tout, si elle l'avait pris pour son ami, c'était peut-être un signe? Et si c'était une idée complètement stupide, elle l'aimait bien. Toutes les personnes qu'elle rencontrait par le plus grand des hasards, celles qui interpellaient son regard et celle qui venaient lui parler sans qu'elle sache trop pourquoi étaient nombreuses, certes. Mais ça ne l'empêchait pas, à chaque fois, de vouloir connaître leur nom et de tenir à les revoir. La plupart du temps elle les recroisait de temps à autre et leur demandait comment ils allaient ; d'autres fois elle n'entendait plus jamais parler d'eux. Et sûrement que le simple fait qu'il ne veuille pas lui dire comment il s'appelait lui donnait dix fois plus envie de le savoir, justement. C'était comme trouver un cahier dans la chambre de sa sœur : si Aurora lui avait dit que c'était secret, elle aurait encore plus voulu en lire le contenu -mais elle ne l'aurait pas fait, parce qu'elle respectait l'intimité des autres et surtout de sa sœur. Seulement un nom, c'était..., public, non? Pleins de personnes devaient le connaître, une de plus ou une de moins ne faisait aucune différence. Tout du moins elle le pensait.

Malgré tout, elle ne se sentait pas rassurée. Même si, d'un point de vue aussi objectif que possible, elle pensait avoir raison. Il n'avait absolument aucune raison de le frapper ou de lui faire du mal, vraiment..., à part parce qu'elle l'avait énervé à le suivre. Mais ce n'était pas suffisant, à priori. Ça n'aurait pas dû l'être, en tout cas. Elle n'avait pas envie que ça le soit. Et prendre ses désirs pour des réalités, malheureusement, arrivait trop souvent à Ayleen. Peut-être parce qu'elle avait globalement toujours ce qu'elle voulait, et qu'elle arrivait à avoir le reste d'une façon ou d'une autre. Elle était persuadée qu'il finirait par lui donner son nom sans lui faire de mal, et même si elle était inquiète elle ne parvenait pas à l'être assez pour prendre ses jambes à son cou. Elle ne lui avait rien fait, alors il ne pouvait pas lui faire de mal. Elle s'accrochait à ce raisonnement aussi fort que possible, et repoussait aussi loin que possible l'idée d'un monde injuste dans lequel il aurait le droit de la frapper si bon lui semblait. Tant qu'il ne la frappait pas, elle ne pensait pas qu'il la frapperait. Et ça, elle n'y pouvait vraiment rien. Elle faisait parti de ces personnes qui pensent qu'aucun chien ne mord, et qui pensent que s'il les a agressé une fois c'était une erreur, qu'il ne recommencerait pas. Ayleen n'était pas tranquille en présence d'un chien qui aboyait en lui montrant les crocs, mais elle n'avait pas vraiment peur. Il faudrait qu'elle demande des leçons de survie à Aurora, peut-être.

« T’as l’impression que j’ai besoin d’une raison pour te dérouiller ? Si j’en ai envie, je le fais. Je crois que t’es plus inconsciente que courageuse, mais comme je m’ennuie, on va faire un deal. »

L'Esprit aux grands yeux bruns acquiesça vivement, craignant que si elle ne répondait pas il allait croire qu'elle ne l'écoutait pas. D'accord. Elle ne savait pas très bien si c'était une bonne chose d'être plus inconsciente que courageuse, mais elle ne pensait pas qu'il ait tort. Enfin, elle n'était pas vraiment courageuse, en général, alors... Non pas qu'elle était lâche non plus, elle n'avait pas envie de se décrire comme telle. Mais en tout cas, elle ne courait pas sauver les autres dès que possible, et n'était pas du genre à se tenir bien droite et la tête haute quand elle était morte de peur. Et de toute façon, hors de question de le contredire maintenant : le contrarier n'était certainement pas la meilleur façon d'obtenir son nom, c'était évident.

« Tu me dis à quoi ça va te servir de savoir mon nom, et si l’explication me va, je te le donne. Et tu dégages avec seulement des bleus aux épaules. Par contre, si elle me plait pas, je crois que je vais m’énerver et que là, tu risques d’avoir du mal à trouver une excuse à tes parents pour la jolie marque que t’auras à la joue. C’est plutôt honnête, tu crois pas ? »

...Oh. Réfléchir vite, alors. La jeune fille mit tous ses neurones en marche dans l'espoir de trouver les meilleures des raisons, mais dû bien vite se rendre à l'évidence : aussi honnête soit son soit-disant deal, elle n'avait pas vraiment de raison valable de vouloir à ce point son nom. A part qu'il l'avait intriguée et qu'elle voulait mieux le connaitre-ou le revoir, en tout cas-rien ne justifiait sa demande. D'un autre côté, elle n'avait pas vraiment envie de rentrer avec une 'jolie marque' sur la joue, alors elle avait tout intérêt à être convaincante. Une explication. Une explication. Une bonne explication, même. Alors, hmmm...

Elle prit une grande inspiration, continuant de tordre consciencieusement ses mains devant elle.

«Eh bien, ça ne va pas exactement me servir à quoi que ce soit mais j'aimerais bien le connaître parce que tu as l'air, hm, intéressant, et je pense que ce sera plus pratique aussi si je veux te parler parce que si j'ai pas ton nom ça va être compliqué, et, et puis, ehm, je me disais que comme ça tu, enfin...»

Tu? Ayleen expira tout l'air qu'elle avait contenu en retenant sa respiration. Peut-être qu'elle avait parlé un peu trop vite. Le tout était de ne pas l'énerver, maintenant ; elle n'avait aucune envie de se faire frapper.

«Je..., te trouve intéressant, oui. Alors, c'est normal que je veuille connaître ton nom. J'imagine... En, en tout cas, si tu me le donnes je te laisserais tranquille! s'exclama-t-elle en essayant d'avoir l'air le plus sûr d'elle possible. Et puis ça ne te coûte pas grand chose, alors que me frapper, ça, hm, ça pourrait t'attirer des ennuis, on ne sait jamais! Et..., et je suis peut-être très douée en magie, alors...»

Une seconde de blanc.

«S'il te plaît...?»

Bon, elle doutait que ce soit aussi simple que ça, mais sait-on jamais. Et elle doutait aussi que le fait qu'elle le trouve intéressant le convainque. D'ailleurs elle ne pensait pas non plus qu'il s'inquiète d'éventuels problèmes ; et pour ce qui était de la magie, c'était aussi vrai que totalement faux. Elle aurait pu l'être sans que cela se voit, mais ce n'était pas le cas. Malheureusement. Ça aurait pu être relativement utile dans ce genre de cas, tiens...


Dernière édition par Ayleen Meadlow le Ven 9 Sep 2011 - 16:47, édité 1 fois
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Aleksei Astrehn


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MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyLun 4 Juil 2011 - 12:41

[Aha. Sauf que moi je te parlais de frais genre, pas avarié quoi. Pas frais style froid.==
Huh huh.
Posté. clown ]
Alors comme ça, elle le trouvait intéressant. Sur le coup, il se demanda comment le prendre : un compliment mal tourné ou une critique qui ne manquerait pas de lui coûter cher ? Il lui concédait bien pour sa défense qu’ils n’étaient manifestement pas du même monde, mais cela ne lui donnait absolument pas le droit de se comporter avec lui comme avec un animal bizarre qu’elle verrait pour la première fois. Aleksei fronça les sourcils, moins contrarié qu’il n’y paraissait ; au fond, faute de cerveau, elle avait des tripes. Qu’il mourait déjà d’envie d’étaler sur le sol en un tapis sanglant si elle ne se taisait pas très vite. Cette fille avait tout de la contradiction vivante. Elle avait beau bafouiller, elle restait plantée là, à lui demander son putain de nom plutôt que l’autorisation de s’en aller, qu’ils s’arrêtent là. Ce comportement franchement paradoxal l’intriguait autant qu’il l’agaçait, il devait le reconnaitre. La pauvre petite chose perdue n’avait pas l’air de savoir quoi faire, en revanche elle semblait sûre de ce qu’elle voulait. Un peu moins de son intégrité physique dans un avenir proche maintenant, peut-être ? Ce n’était pas sous prétexte qu’il se contrefoutait royalement de ce que cette gamine allait devenir qu’il ne pouvait pas se poser la question. Secouer les plus faibles n’avait jamais amusé l’Esprit, vraiment : aucun intérêt. Si ces incapables n’esquissaient pas le moindre geste pour se défendre, le jeu perdait tout son piquant. S’ils ne répliquaient rien, lui obéissaient au doigt et à l’œil en entonnant de muettes prières, ce n’était juste plus aussi drôle. Pourtant, il n’avait jamais été contre la perspective de leur envoyer un joli coup de pied. Ça ne lui plaisait pas forcément, certes. Mais ça restait à mille lieues de le déranger, aussi n’aurait-il pas eu de grands remords à bousculer un peu Ayleen, surtout dans la mesure où c’était elle qui l’avait cherché. Alors que lui, faisait preuve d’une si grande clémence à l’égard de cette mijaurée ! Honnêtement, c’était pas de chance. Il aurait suffi d’un peu de jugeote et elle s’en serait sortie avec deux bleus, ce qui, à en juger par les circonstances, n’était au final pas grand-chose. Un doux prélude à ce qui pourrait suivre s’il s’en sentait l’envie.

Il en était encore à se demander ce qui le retenait d’envoyer balader cette petite-fille-à-papa rentrer chez elle en rampant dans les caniveaux quand Ayleen balança, ni une ni deux, que lui parler sans avoir son nom serait compliqué. Ben voyons. Et puis quoi, encore ? Il faillit décréter aussi sec que ces explications le décevaient, et qu’il vaudrait sans doute mieux pour elle qu’elle s’améliore avant de servir son baratin à ses parents, histoire qu’ils ne la privent pas de sortie pour les deux ans à venir. D’ailleurs, depuis quand s’était-elle imaginé qu’il avait accepté de parler avec elle ? Dans le chapitre du grand n’importe quoi, celle-là était grandiose ! Inégalable, vraiment, cette fille avait un talent caché pour s’attirer des ennuis et semer sur son passage la plus profonde perplexité ! La seule chose à laquelle il aspirait était à présent un peu de silence et de tranquillité. Tous deux cruellement fauchés par cette ahurie à l’expression idiote avant qu’il ne puisse en apprécier la valeur, la saveur. Puisqu’elle ne partirait de toute évidence pas, autant la malmener un peu, qu’elle comprenne à qui il était ou pas dans son intérêt d’adresser la parole. Il regretta amèrement d’avoir jeté son mégot qui, après mûre réflexion, aurait pu lui ouvrir un troisième œil en plein milieu du front. Her, avec un peu de chance, elle serait devenue suffisamment clairvoyante pour voir qu’elle aurait dû être loin de cette rue depuis longtemps déjà ? Il lui aurait rendu un service inimaginable, et ne doutait pas qu’elle aurait chanté ses louanges des années durant pour l’avoir défigurée à si bon escient… Mais il était un peu tard pour se laisser aller à ce genre de considérations. Il avait encore de quoi brûler : dans son sang, dans ses mains, son esprit. Le feu, il le créait, le déclenchait plutôt, à sa convenance. Il n’était pas à ça près ; Ayleen n’aurait pas eu à se plaindre. Avertie à maintes reprises, délibérément sourde à ses imprécations, elle serait la seule fautive de l’histoire. Celle qui finissait mal et qu’on pointait du doigt comme le mauvais exemple.

Aleksei continua à se demander ce qu’elle avait pu vouloir dire par « intéressant ». Un terme foutrement vague, ni bon ni mauvais. Enfin, si elle trouvait captivant de se faire menacer de mort, frapper, intimider, perdre, eh bien à sa guise ! Il lui traversa l’esprit qu’elle pouvait entendre par là sa personne plus que la situation, mais le blond n’insista pas outre-mesure. Il s’estimait assez pour se juger plus effrayant qu’autre chose, pas avenant en tout cas. La dernière chose qu’il inspirait d’ordinaire était l’envie d’engager la discussion, impression encore renforcée par son visage ravagé de brûlures.

Comme elle avait laissé sa phrase en suspens, il attendit qu’elle la termine. Ces hésitations étaient autant de témoignages de son incertitude, d’une peur raisonnable quoique trop ténue au goût du jeune homme de noir vêtu, et ce détail seul retenait son poing serré d’aller se fracasser contre une tête ou un mur.

«Je..., te trouve intéressant, oui. Alors, c'est normal que je veuille connaître ton nom. J'imagine... En, en tout cas, si tu me le donnes je te laisserais tranquille! Et puis ça ne te coûte pas grand-chose, alors que me frapper, ça, hm, ça pourrait t'attirer des ennuis, on ne sait jamais! Et..., et je suis peut-être très douée en magie, alors...»

Il observa un instant le silence. Pas que ça lui demande beaucoup d’efforts de le lui donner, il n’en disconvenait pas. Seulement il n’en avait pas envie et donc pas l’intention. Il était ainsi fait. Pour ce qu’il en avait à faire, de ce qu’elle voulait ou pas… De l’avis d’Aleksei, les autres pouvaient joyeusement aller se faire foutre et le monde aurait gagné à se plier à sa volonté. Son autorité. A l’image de celle, incontestable et absolue, qu’il exerçait sur ses quelques « amis ». Sur Audrey, différemment. Quant aux ennuis, ils étaient ses compagnons de marche. Les mesures pseudo-légales qu’il employait pour faire fructifier sa fortune, les menaces, les signatures obtenues par des dialogues un peu plus musclés que ce que les convenances exigeaient, ce foutu bâtiment explosé pendant la guerre civile, les altercations dans les rues malfamées ou Humains un peu rudoyés, tout ça, il connaissait sur le bout des doigts. Il se passait moins de journées sans qu’avec, mais il fallait garder à l’esprit que la majorité des gens s’achetaient. Loin de jeter son argent par les fenêtres, il était notoire que les morts parlaient encore moins que des pattes graissées. Les menaces faisaient, elles aussi, leur petit effet ; étrange ce qu’un père de famille trouvait de quoi rembourser en temps et en heure quand son gosse risquait d’y laisser une phalange ou deux. En d’autres termes, il en était coutumier : l’argument ne fit pas mouche et entraina même à sa suite un sourire sarcastique qui en disait bien plus long qu’un ennuyeux discours.
Et ses hypothétiques donc en magie, alors ? Elle ne payait pas de mine, mais le jeune homme avait appris que se fier trop aux apparences pouvait attirer des putains d’énormes problèmes dont il se passait amplement, au revoir et merci. Sa confiance en ses propres capacités toutefois éclipsait tout le reste : il était plus fort qu’elle d’un point de vue physique, et sa maîtrise de la magie n’avait rien d’approximatif. Il la contrôlait, la dirigeait, en connaissait les désastreux effets sur sa cible, quand ne pas l’utiliser à moins de vouloir faire cramer tout une maison. Ce n’était pas ici le cas, d’ailleurs, nota-t-il rapidement. Il comptait parmi ses ennemis des adversaires autrement plus effrayants qu’elle, et ce n’était pas ce qui l’empêchait de dormir le soir.

Ayleen modula son propos d’un léger « s’il te plait » qui faillit bien le faire mourir de rire. Il n’était pas convaincu.

« Oh, j’ai peur, lâcha-t-il en levant les mains un bref instant, paumes ouvertes, comme pour se rendre et visiblement moqueur. Tu comptes faire quoi, au juste, me menacer pour que je sorte mon prénom ? Jusque-là, j’ai juste eu la vague impression que tu cherchais la mort, mais là ça devient carrément évident. »

Il laissa une ou deux secondes passer avant de décider de clarifier ses propos, histoire qu’elle percute ce qu’il voulait dire :

« Tente quoi que ce soit, et je te crame la cervelle. Donc, poursuivit-il, tu veux connaitre le nom d’un type dangereux que tu reverras jamais juste parce que t’as pas l’habitude de voir des gens qui lui ressemblent ? »

Il se retourna, avant de reprendre sa marche.

« Pas convaincu. Si ça t’amuse de me suivre, je m’en fous. Mais compte pas sur moi pour te ramener chez toi quand tu te seras paumée. »
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Ayleen Meadlow


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MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyLun 4 Juil 2011 - 20:14

{AHAHAHAHA! Réponduuu! Avoue, t'hallucine, aujourd'hui je suis une bête de RP et je vous nique tous!@___@

En fait je m'attendais pas à ce que tu aies déjà répondu alors je me venge.è___é Et puis c'est nul d'utiliser des mots qu'ont pleins de sens tout AVARIES. Synonyme de pourri, éhé... pig

Ah! Et Ayleen et Aleksei sont MARIES. Mwahaha. Il y peut rien...8DD}

« Oh, j’ai peur. Tu comptes faire quoi, au juste, me menacer pour que je sorte mon prénom ? Jusque-là, j’ai juste eu la vague impression que tu cherchais la mort, mais là ça devient carrément évident. »

Ayleen fronça légèrement les sourcils en le voyant se moquer d'elle, mais elle ne répondit rien. Ce n'était pas comme si elle pouvait faire autre chose qu'écouter et acquiescer, n'est-ce pas? Et puis qu'il en soit conscient ou pas, il n'avait pas tort. Ça aurait été ridicule, de le menacer pour obtenir son prénom. D'autant plus qu'elle doutait que ça le fasse parler, très sérieusement. Au mieux, elle l'aurait énervé. Super plan. Pas le meilleur qu'elle aurait imaginé, c'était clair.

Donc non, le menacer ne semblait pas être une bonne idée, elle était d'accord. Surtout que là où commençait la pratique s'arrêtait la théorie, et toute tentative de bluff avec. Ça servait à quelque chose si on réussissait à pousser l'autre à faire une erreur, mais c'était bien tout. Vanter des capacités qui n'existent pas, c'était extrêmement, extrêmement risqué. Un homme qui clame partout qu'il sait se battre comme le meilleur des guerriers se serait retrouvé bien mal à l'aise une fois défié. Non non, elle ne comptait pas le menacer. Bon, non pas que l'idée lui soit vraiment passé par la tête, mais..., au moins, c'était clair. Et puis s'il ne devait pas la sous-estimer, le contraire était tout aussi vrai. Elle savait juste de lui qu'il savait faire du feu avec sa magie, et c'était bien mince. Il pouvait avoir une spécialité toute autre, pas de spécialité du tout : ça ne voulait donc, en définitive, absolument rien dire. Et curieusement, elle doutait qu'il soit complètement nul en magie. Ça aurait bien été le comble! Il avait l'air fort, il devait l'être. Et elle, elle était juste..., moins bonne que la moyenne. Et elle en avait parfaitement conscience. Peut-être aurait-elle réussit à se protéger quelque peu, en se concentrant beaucoup? Elle n'en était même pas sûre.

« Tente quoi que ce soit, et je te crame la cervelle. Donc, tu veux connaitre le nom d’un type dangereux que tu reverras jamais juste parce que t’as pas l’habitude de voir des gens qui lui ressemblent ? »

La jeune fille ne dit rien, mais nota la menace dans un coin de sa tête. A laquelle elle tenait, justement. Enfin, non pas qu'elle ne tenait pas au reste de son corps, elle l'aimait plutôt bien dans l'ensemble, mais sa tête était essentielle, tout de même! Sans elle elle aurait pu..., bah, rien. Elle n'aurait pas été capable de faire quoi que ce soit, puisqu'elle serait morte. Et être défigurée, non merci... Ça faisait un certain style sur son interlocuteur, mais sur elle elle doutait que ça aurait fait le même effet. Lui, ça faisait inquiétant. Elle, ça aurait fait..., moche. Ou bête. Ou triste. En tout cas, pas inquiétant. D'ailleurs même si elle s'était habillée tout en noir et avait regardé les gens en coin au fond d'une pièce sombre, elle n'aurait pas eu l'air effrayante.

Quant-à sa question, c'était..., hm, ennuyeux. Parce que vrai, dans le fond. Elle voulait connaître le nom d'un type dangereux qu'elle ne reverrait jamais juste parce qu'elle n'avait pas l'habitude de voir des gens qui lui ressemblent. C'était exactement ça. Pour un peu elle l'aurait remercié d'avoir mis des mots sur ce qu'elle essayait d'expliquer depuis plusieurs minutes, mais elle doutait qu'il prenne ça bien. Et puis il avait tort sur un point : elle comptait bien le revoir, elle. L'Esprit aux boucles rousses se doutait bien que ce n'était pas son cas, mais il finirait bien par changer d'avis. Peut-être. Éventuellement. Ou pas, remarque. Mais il fallait partir positive, et elle comptait bien le rester. C'était plutôt une qualité, à priori, de voir les choses du bon côté : tant pis si elle était déçue au final. Elle verrait bien. Comme on dit, qui vivras verras ; si elle ne tentait rien, elle n'arriverait à rien. C'était une autre expression qu'elle appréciait, tiens : qui ne tente rien n'a rien. Elle ne savait pas si ça concernait aussi vouloir connaître le prénom de quelqu'un de potentiellement dangereux, mais...

« Pas convaincu. Si ça t’amuse de me suivre, je m’en fous. Mais compte pas sur moi pour te ramener chez toi quand tu te seras paumée. »

Ah! La jeune fille fronça de nouveau les sourcils, et lui emboîta le pas. Bien entendu, qu'elle comptait le suivre! Elle n'avait toujours pas eu son nom, et elle ne comptait pas abandonner si facilement. Et puis paumée, hm, elle ne le serait pas. Elle comptait sur sa bonne étoile pour l'aider à se rappeler du chemin qu'ils auraient prit, et elle trouverait comme par magie la route vers sa maison en revenant. Avec son nom, bien sûr. Pas question d'abandonner maintenant, tout ça parce qu'il n'était pas d'accord. Il finirait bien par le lui donner. Elle espérait.

Elle accéléra légèrement de sorte à se retrouver un peu en retrait sur sa droite, et poussa un soupir ennuyé. Déjà oubliés, les bleus et les menaces : c'était l'avantage d'être tête en l'air. Ou le désavantage, à voir. Dans ce genre de cas elle n'était pas très sûre de ce qui aurait été le mieux, mais ça ne faisait pas grande différence au final.

«Eh bien, oui, répondit-elle dans son dos, regardant autour d'elle dans l'espoir de reconnaître quelque chose, c'est peut-être pour ça que je veux ton nom. C'est une raison comme une autre... Et puis je compte pas te menacer, je me doute bien que tu dois être doué en magie. Enfin, on dirait, en tout cas.»

Elle laissa s'écouler quelques secondes, qui lui suffirent pour déduire que quoi qu'il arrive, elle était déjà complètement perdue. Elle n'était pas habituée le moins du monde à passer dans ce genre d'endroit, donc... C'était inévitable. D'ailleurs elle devait être perdue depuis qu'elle avait commencé à le suivre la première fois, finalement. Quand elle l'avait pris pour son ami elle savait encore où elle était, mais à présent elle ne reconnaissait plus rien. Donc dans tous les cas, elle n'avait rien de mieux à faire que de le suivre en espérant qu'ils finiraient par arriver dans une plus grande rue, et pas dans des ruelles de plus en plus petites. Déjà que celle-ci n'était selon elle pas très rassurante, elle n'osait même pas imaginer ce que ça aurait été si ça avait à peine été assez large pour deux personnes.

«Et en fait je pense que je suis déjà carrément perdue, ajouta-t-elle distraitement, plus pour elle-même que pour son interlocuteur. Henry? Je vais t'appeler Henry en attendant. D'ailleurs je cherche pas la mort, je veux juste savoir ton prénom... Je suis sûr qu'il doit être très classe! Tu es sûr que tu veux pas me le dire?»

Oui, si ça avait pu être aussi simple, ça l'aurait aidé. Tant qu'à faire la conversation, ça aurait été plutôt bien. Elle aurait bien aimé être très intelligente, dans des moments comme celui-ci : elle aurait tout de suite trouvé quelque chose à dire, et il aurait bien été obligé de lui donner son prénom. Parce qu'elle ne pensait pas que c'était lui demander poliment qui allait le pousser à le faire, curieusement. Une intuition, comme ça.


Dernière édition par Ayleen Meadlow le Ven 9 Sep 2011 - 16:47, édité 1 fois
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Aleksei Astrehn


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Aleksei Astrehn
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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyMar 12 Juil 2011 - 12:04

[Je crois quand même qu'il le saurait s'ils étaient mariés, non ?XD
Surtout Aleksei, quoi...-___-'
Et j'aime quand tu me réponds, tu sais...>;^D
Posté. clown ]
Ça ne lui posait franchement pas le moindre problème qu’elle le suive. A la vérité, il s’en contrefoutait de si artistique manière qu’il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui pouvait bien la pousser à continuer. En dépit des menaces, des avertissements et de son apparente mauvaise humeur –pas si pesante que ça ce jour-ci, heureusement pour l’imbécile qui s’était mis en tête de le lui pourrir avec un suicide en règle– elle continuait de calquer ses pas sur les siens. Il pouvait l’entendre et ce n’était pas non plus comme si la gamine en faisait tout un mystère. Tiens, elle aurait été le crier sur les toits qu’il n’aurait pas été beaucoup plus étonné que ça… Ce qui était inquiétant, d’ailleurs. Enfin. Lui-même n’avait aucune idée de l’endroit où il allait échouer, mais les rues les plus sordides n’avaient pas de secrets pour lui. Rues vers lesquelles ce genre de petites avenues exiguës avaient une fâcheuses tendance à déboucher, pour peu qu’on sache choisir le bon tournant aux divers embranchements. Pas un labyrinthe à proprement parler : il y avait pire. Le souci de repérage venait plutôt de leur aspect peu engageant : si pour l’instant ils cheminaient toujours dans une rue de taille à peu près respectable, Aleksei n’était pas sans savoir qu’il en existait de bien plus étroites pour les avoir maintes fois empruntées. Méconnues du grand public, difficile de dire si elles étaient mal fréquentées ou désertes. Et surtout, surtout, plus on avançait, plus elles se ressemblaient, se confondaient et serpentaient, perdant l’allure longiligne des moyennes et grandes artères. Ça, il en était parfaitement au fait, et allait jusqu’à s’en délecter. Frappée d’un sursaut d’intelligence, dernier cri de son instinct de survie à l’agonie, elle comprendrait que se perdre serait non seulement facile, mais problématique. Si elle s’en rendait compte dès à présent, songea-t-il, elle aurait pas encore trop de souci pour faire le chemin inverse. A peine plus loin, elle croiserait pas mal de monde pour lui indiquer le chemin. Ce serait un tout autre son de cloche si elle s’acharnait à ne pas comprendre… Astrehn n’accordait sur le coup pas de grande importance à sa destination, lui préférant le trajet. Mais là où il n’y avait plus d’échoppes, plus rien que des façades de maisons lépreuses et aveugles, là où le sol au dallage irrégulier descendait en pente douce ou en volées de marches à demi-défoncées, il n’y avait plus personne pour indiquer l’itinéraire à suivre. Il fallait le croire sur parole là-dessus, toutes les grandes villes abritaient en leur sein ce genre d’endroit d’abord laissé à l’abandon avant d’être utilisé à nouveau par la force des choses. Ni dans les meilleures conditions ni pour les meilleures causes ou, à tout le moins, pas les plus avouables. Pas le style de commerce dont se vanterait un royaume, en tout cas, remarqua-t-il.

En d’autres termes, si elle se perdait et passait il ne savait combien de temps à errer selon le hasard de ses pas, ce qui allait par ailleurs fort probablement finir par arriver avec un cas pareil, ce serait tant pis. Il envisagea un bref instant qu’elle se contente de le suivre et d’attendre qu’il sorte, mais ignora cette perspective. De un, parce qu’elle lui collait une affreuse envie de la dérouiller histoire de couper le problème à la racine. De deux, parce qu’il ne savait pas quand il comptait partir, ni où il allait aller malgré ce que les apparences, sa démarche décidée auraient pu laisser croire, et que par conséquent elle risquait de ne pas trouver l’idée très brillante non plus. De trois, parce qu’il devait bien lui rester une moitié de cerveau fonctionnelle et que donc elle ne le ferait pas. Point final. Ceci dit, chaque pas rendait ça beaucoup moins sûr, et il en venait à sérieusement douter. A sa droite, la fille n’avait pas l’air d’avoir très envie de faire demi-tour. Pas sans avoir eu son nom, il fallait croire… Bah, il n’avait qu’à attendre qu’elle se démoralise toute seule, tant qu’elle se taisait, il s’en balançait comme des dalles qu’il foulait. Seulement voilà, il ne lui fallut pas longtemps pour faire une rencontre terrible avec l’ineffable vérité : elle n’avait pas perdu sa langue et semblait avoir pour ambition de l’utiliser. Par pitié, s’il lui coupait les cordes vocales, cesserait-elle seulement de taper une conversation dont il ne voulait pas ?

«Eh bien, oui, c'est peut-être pour ça que je veux ton nom. C'est une raison comme une autre... Et puis je compte pas te menacer, je me doute bien que tu dois être doué en magie. Enfin, on dirait, en tout cas.»

Ouh, quelle grande constatation, fou ce qu’il l’admirait. A peu près sûr de son jugement, il n’avait guère jugé avoir vraiment besoin de confirmation et, tant qu’à en avoir une, il aurait opté pour un « oui c’est bien la raison » ou « non ça ne l’est pas ». Pas un… « Peut-être » aussi ridicule. Quoique la deuxième solution l’aurait agacé plutôt qu’autre chose ; il ne se trompait pas, il ne se trompait jamais. Et le premier à le nier avait tout intérêt à avoir de sérieux moyens de le prouver. Et une bonne garde, aussi. Du reste, Aleksei n’était pas sans savoir que son apparence et son attitude laissaient planer une impression de force. En effet, pour faire preuve d’une insolence pareille mieux valait savoir se défendre au cas où ça tournerait sérieusement mal lors d’un entretien avec un interlocuteur un peu trop réactif.

De toute façon, il savait être en mesure de se défendre, à plus forte raison devant une gamine entêtée et inconsciente. Jusque-là, si elle comptait reformuler tout ce qu’il disait, c’était bien parti…

«Et en fait je pense que je suis déjà carrément perdue. Henry? Je vais t'appeler Henry en attendant. D'ailleurs je cherche pas la mort, je veux juste savoir ton prénom... Je suis sûr qu'il doit être très classe! Tu es sûr que tu veux pas me le dire?»

Aleksei passa distraitement une main dans ses cheveux. Henry…, quel nom à la con. Clair que le sien lui allait mieux, mais c’était loin d’être une raison suffisante pour le lui donner. Le plus amusant dans tout ça était bien qu’elle n’avait pas l’air de s’inquiéter outre-mesure de s’être perdue. Dis comme ça, il aurait presque cru qu’elle s’en fichait. C’était peut-être vrai, au fond ? Enfin, ce n’étaient pas son problème et il ne comptait pas s’en mêler. Probable qu’il éprouve une certaine forme de satisfaction à savoir qu’elle dormirait dehors, dans le pire des cas.

« Sûr et certain. »

Simple, concis, clair et net. Puisque les menaces ne prenaient pas, le silence suffirait peut-être à l’ennuyer. Il n’avait pas envie d’épiloguer. Juste besoin qu’elle s’en aille. Définitivement, qu’il puisse apprécier le silence plus de la demi-seconde nécessaire entre chaque réplique de… Comment s’appelait-elle, déjà ?


Dernière édition par Aleksei Astrehn le Dim 17 Juil 2011 - 11:29, édité 1 fois
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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyVen 15 Juil 2011 - 18:58

{Et maintenant ils sont divorcés. Bouh. Et moi aussi j'aime bien quand tu réponds ; je dois avoir un côté maso. J'aime bien quand on insulte mes personnages, ça me fait rire.8D
C'est pas grave si Aleksei veut pas se marier, Ayleen tant qu'elle est avec lui elle est contente! Même si elle abandonne pas les bébés tout mignons et le mariage pour autant. Lui enlève pas ses rêves.X'DDD
Moi aussi je peux le faire! Regarde : Posté.pig }
Ayleen ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il lui réponde uniquement parce qu'elle le lui aurait demandé, mais ça valait le coup d'essayer. Contrairement à d'autres (à la plupart des autres, en fait) la jeune fille aimait tout tenter avant d'abandonner quelque chose. Que ce soit les choses les plus stupides ou incongrues, auxquelles personne n'aurait pensé sans en rire, que ce soit des choses trop complexes pour qu'elle y arrive vraiment ou quoi que ce soit qui n'était pas dans son caractère, elle essayait. Au moins, comme ça, on ne pourrait pas dire qu'elle avait abandonné facilement. Non, elle ne comptait pas abandonner avant d'avoir obtenu ce qu'elle cherchait, ou avant d'avoir eu la certitude qu'il n'y avait vraiment plus la moindre petite once de bout de chance d'obtenir ce qu'elle voulait. Or, là, elle ne pensait pas avoir épuisé toutes les possibilités. Ce n'était pas très grave, s'il pensait qu'elle était stupide ou complètement inconsciente ; qu'il le dise clairement ou pas, elle n'avait pas besoin d'être un génie pour comprendre que c'était déjà plus ou moins le cas. Aucune importance, non : elle lui prouverait le contraire, un jour ou l'autre, d'une façon ou d'une autre. Elle en était persuadée. Elle aurait son nom, et elle lui prouverait qu'elle n'était ni stupide, ni juste enquiquinante. Elle ne savait juste pas comment. Elle espérait y arriver avant de ne réellement se perdre à l'autre bout du monde, ou bien avant qu'il ne rentre dans son potentiel 'chez lui' et qu'elle ne doive abandonner l'idée de le suivre. Non pas qu'elle n'avait pas envie de le suivre partout où il irait, mais elle savait tout de même voir les limites quand il y en avait. En général. Le suivre, ce n'était pas trop grave ; mais il ne fallait pas exagérer non plus, sinon c'était elle qui allait avoir l'air d'une psychopathe. Non pas que lui avait l'air d'en être un, bien sûr. Juste un peu. C'était quelque chose qui flottait autour de lui et donnait envie de décamper, ça ne voulait pas dire qu'il était réellement dangereux. Même si, honnêtement, elle en doutait sérieusement. Il l'avait tout de même poussée contre le mur, her! Et ça faisait toujours mal, quand elle y repensait et se rappelait qu'elle allait avoir de méchants bleus aux épaules. Quand elle n'y pensait plus, par contre, elle n'avait plus du tout mal et oubliait totalement qu'il était potentiellement dangereux et certainement pas quelqu'un avec qui ses parents aimeraient la savoir en ce moment.

Oh, mince! Ses parents!

Pour le coup Ayleen s'arrêta brusquement, resta sans bouger une ou deux secondes, puis rattrapa le jeune homme au trot. Maintenant qu'elle y repensait, elle était sur le chemin du retour quand elle avait cru reconnaître un de ses amis, avait discuté et finalement entreprit de suivre 'Henry'. Elle aurait déjà dû être revenue depuis un moment, en principe. Enfin, hm... Peut-être que ses parents penseraient qu'elle était tout simplement encore chez Madelyn, ça ne paraissait pas stupide. A moins que sa mère n'aille voir et se rende compte qu'il n'y avait plus personne chez elle. Si c'était le cas, elle penserait sans aucun doute qu'elles étaient parties ensemble se promener ou acheter deux trois bricoles. Il n'y avait plus qu'à espérer que ni elle ni Aurora ne croise sa meilleure amie et sa mère sur le chemin du retour. Sinon, elle allait se faire littéralement tuer pour ne pas avoir dit où elle était passée. Et causer du soucis n'était pas son but, non non, loin de là. Mais là, il y avait urgence! Rentrer chez elle, elle avait encore plusieurs heures pour le faire. Obtenir le nom d'Henry, elle n'avait pas beaucoup de temps pour y parvenir. C'était un cas de force majeure, elle était sûre que n'importe qui de censé aurait été d'accord avec elle. Bon, sauf qu'elle ne pouvait décemment pas dire à ses parents qu'elle était tombée sur un garçon à l'évidence dangereux, qui l'avait d'ailleurs blessée aux épaules, et qu'elle l'avait suivi dans des rues plus ou moins fréquentées pour obtenir son prénom. Si elle voulait qu'ils mettent des barreaux à sa fenêtre, c'était le meilleur moyen, effectivement. Il allait falloir trouver autre chose. Elle n'aurait qu'à dire qu'elle était tombée sur une connaissance en chemin, par exemple. Ça devrait passer. A priori.

« Sûr et certain. »

La jeune fille fit la moue et poussa un soupir découragé, signe qu'elle commençait à ne plus avoir tellement d'idées. Ses yeux vides scrutaient le vide devant elle tandis que son regard restait sagement posé sur le jeune homme à sa gauche, essayant de deviner sur lui une manière d'obtenir son fichu prénom. Uh! Elle n'aurait pas cru que ça allait être si difficile, quand elle avait décidé de le lui demander la première fois. Ni quand elle avait insisté ensuite. Mais maintenant, elle commençait à comprendre qu'il n'avait absolument pas la moindre envie de lui dire comment il s'appelait. Ce qui était stupide, selon elle : ça ne lui coûtait rien. Malheureusement, elle était en train de découvrir que tout le monde ne pensait pas comme elle, et que certains disaient 'non' pour des raisons connus d'eux seuls. Ou pas d'elle, en tout cas. Parce qu'elle n'avait pas la plus petite idée de la raison qui pouvait pousser son interlocuteur à se buter comme ça et à refuser aussi catégoriquement de lui dire quelque chose d'aussi simple. Elle ne lui avait pas demandé de l'épouser, non plus : un prénom, ça n'engageait à rien. L'Esprit aux cheveux roux doutait franchement que ça le convainque, mais elle pouvait toujours essayer. Elle n'avait que ça à faire, de toute façon, essayer.

«Pourquoi? Je veux juste savoir ton nom, c'est pas grand chose, répondit-elle en resserrant le nœud de son haut, plus pour s'occuper les mains qu'autre chose. Si ça se trouve je te reverrais jamais, et il me servira à rien. Et puis juste avec un prénom, on peut pas aller bien loin, non?»

Même si elle comptait le revoir, pour sa part. Ce serait bien la mort qu'elle n'arrive jamais à retomber sur lui, tout de même! A moins qu'il soit rarement à Jiang Zemin et qu'il habite ailleurs, mais ça aussi, ça aurait bien été sa veine. Quoi qu'avec la chance qu'elle avait depuis qu'elle s'était levée, ça ne l'aurait pas étonnée. La seule bonne nouvelle de la journée avait été celle concernant ses cousins, et elle faisait difficilement le poids face au lot de mésaventures qu'elle avait traversé ce jour-là.

La jeune fille sursauta brusquement quand elle crut entendre un bruit derrière elle, et décréta qu'au point où elle en était, elle ne risquait plus grand chose. Donc elle accéléra sa marche, faisant bien attention à ne pas se fouler la cheville à cause de ses talons, et se posta à côté de son interlocuteur, à un mètre sur sa droite. Elle détourna son regard et son visage dans sa direction, l'air aussi curieusement déterminée que découragée.

«Tu crois qu'on marche depuis combien de temps? Je vais jamais réussir à refaire le chemin inverse, déclara-t-elle en regardant autour d'elle, comme si elle craignait que quelque chose lui saute brusquement dessus. Remarque, peut-être que si j'interroge des personnes en te décrivant, ils pourront me dire ton nom? Si tu ne me le donnes pas, toi.»
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Aleksei Astrehn


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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyLun 18 Juil 2011 - 12:47

[Bah, on va lui laisser ses rêves, ouais... Dingue ce qu'Aleksei était au courant ni du mariage ni du divorce. C'est encore son jumeau maléfique qu'a fait le coup ?XD
Muh. Posté.clown
Bravo, toi aussi tu l'as fait, génial !XD]
Il était difficile, en soi, de ne pas énerver Aleksei. Il suffisait d’un mot de travers ou d’une expression, d’une remarque ou d’un silence malvenu à son goût, d’un rien comme de rien. Là où d’aucuns se réfugiaient dans une apaisante et salvatrice indifférence, lui menaçait, frappait, criait. Là où ils observaient le silence il le brisait de manière fort peu cavalière. Là où ils s’en fichaient lui serrait les poings et la mâchoire. Le jeune homme faisait partie de ces individus au sang chaud pour lesquels l’impassibilité n’était que feinte ; il tentait de raisonner, se répétait que cette fille pouvait marcher à sa guise sans qu’il ait à s’en occuper outre mesure. Sans que ce soit ses affaires. Sans qu’il doive lui répondre ou la faire taire –entreprise de toute évidence compliquée au possible. Ces manières d’être, d’insister alors que déjà il lui avait donné sa réponse, négative bien entendu, l’agaçaient au plus haut point. Il ne pouvait se défaire de la déplaisante impression qu’elle n’arrêterait pas de le suivre, et remercia un instant le Ciel que leurs ombres n’aient pas été dotées de la parole. Cela ne faisait pas dix minutes qu’Ayleen –s’il se souvenait correctement du nom qu’elle lui avait communiqué– marchait à côté de lui et il n’osait imaginer le résultat si ce bruit de fond avait dû durer plus longtemps. Pire : constamment. Quoique, songea le blond aux yeux aussi sombres que vides, peut-être que sa propre ombre aurait été d’une agréable conversation. Ou silencieuse, dans le fond, lui-même n’étant pas outrageusement bavard, pourquoi aurait-elle été plus causante… Ces quelques divagations avaient au moins le maigre mérite de le distraire de sa compagne de route forcée. Plus elle continuait à tergiverser sur l’utilité de lui donner son prénom en pâture pour assurer sa tranquillité, plus elle l’énervait, moins il comptait le lui donner. L’un des traits de caractère régissant d’une main de fer l’esprit d’Aleksei était une envie inébranlable de ne rien faire comme il aurait été convenable, « seyant », aurait dit sa mère, qu’il le fasse. Il ne faisait pas un mystère de son identité ; Aleksei Astrehn, aussi riche que peu fréquentable, impitoyable en affaire et autoritaire, vivant à Naukowe mais souvent planté dans quelque ruelle ou établissement sordide de Jiang-Zemin. Tiens, tant qu’elle y était, elle pouvait lui demander son adresse complète, son emploi du temps et le nom de ses parents, histoire de pas faire de demi-mesures… Un sourire ironique étira les lèvres d’Astrehn. Décidément, c’était un coup qu’on ne lui avait encore jamais fait ; ah, et pourquoi pas une biographie, juste pour terminer en beauté… Non, le problème venait du fait que la rouquine veuille connaitre son nom. Contrarier son entourage était une seconde nature chez lui, pas de celles dont il est aisé de se défaire. Pas qu’il en ait jamais manifesté la moindre envie non plus, ceci dit en passant. On disait blanc, il répondait noir. Droite, il contrait gauche. Laid, il opposait beau. Oui, il répliquait non. Il allait de soi que jamais il n’aurait été jusqu’au point de trahir ses propres pensées et croyances mais, tant qu’il ne possédait pas encore d’avis tranché sur telle ou telle question, contredire son vis-à-vis, ne pas lui accorder le plus infime terrain d’entente, lui semblait une idée séduisante.

Ainsi donc, il mettait en pratique, ici par exemple en gardant jalousement son nom à l’abri des oreilles indiscrètes de la jeune fille sans raison apparente. Il passa une main dans ses cheveux, se changeant peu ou prou les idées en pensant à ce qu’il pourrait bien faire de ce qui lui restait de journée ; pas de doute là-dessus, il rentrerait chez lui le soir venu. Défier la chance, oui ; il n’était pas superstitieux et n’allait sûrement pas se laisser aller à penser que sous prétexte que quelques mauvais évènements prenaient place, il n’avait « pas de chance ». En revanche, il n’agissait pas, jamais, en dépit de toute logique ; avait fini par apprendre que dans certains cas de figure mieux valait rester entre quatre murs avant de faire une bêtise somme toute assez irréfléchie et enquiquinante.

Aleksei ne put retenir un soupir exaspéré lorsque la fille reprit la parole, apparemment décidée à leur causer à chacun le plus de tort possible :

«Pourquoi? Je veux juste savoir ton nom, c'est pas grand-chose. Si ça se trouve je te reverrais jamais, et il me servira à rien. Et puis juste avec un prénom, on peut pas aller bien loin, non?»

Il ferma un instant les yeux ; voilà la raison pour laquelle il n’avait jamais aimé s’entretenir avec des individus stupides. La vulgarisation n’avait jamais été franchement son truc, il fallait être réaliste. Pas plus que les cas désespérés de cette envergure. Non, un prénom ne représentait guère beaucoup. Non, elle ne le reverrait jamais. Tiens, se promit-il, il éviterait délibérément cette rue pendant un moment. Non pas qu’il laisse une imbécile influer sur sa vie de quelque façon que ce soit, loin s’en fallait : mais il était hors de question de retomber sur elle. Jiang-Zemin était grande et ses dédales aussi fréquentés que nombreux, sans aborder leur stratification : à moins de chercher, se dit-il, c’était pas la peine. A moins de se connaitre. A moins de savoir où aller.

Il se retint de la frapper : si avec un prénom elle n’irait nulle part, où était l’intérêt de le harceler à ce point pour l’obtenir, exactement ?! Elle se coulait toute seule avec des arguments bidon, et toute cette situation commençait sérieusement à lui taper sur le système…

Il avisa un léger sursaut de la part d’Alleen, et ses lèvres se tordirent en un discret sourire un brin cruel. Elle avait peur ? Tant mieux. Après tout, elle l’avait cherché ; et qui aurait-il été pour lui dire de ne pas s’inquiéter alors même qu’il ne pouvait affirmer avec aplomb que ces doutes n’avaient pas lieu d’être ?

«Tu crois qu'on marche depuis combien de temps? Je vais jamais réussir à refaire le chemin inverse. Remarque, peut-être que si j'interroge des personnes en te décrivant, ils pourront me dire ton nom? Si tu ne me le donnes pas, toi.»

Il observa le silence, presque satisfait de l’embarras dans lequel elle se trouvait. Le chemin n’était si difficile à retenir, commenta-t-il pour lui-même. Eut-il obliqué au hasard un moment, il s’y serait malgré tout retrouvé ; mais il fallait bien reconnaitre qu’il n’était pas du genre à se perdre de toute façon et connaissait la disposition des lieux. Mieux valait savoir par où s’éclipser en cas de pépin. Ou, plutôt, corrigea le jeune homme, par où les autres tenteraient de le faire. Et savourer la tête qu’ils feraient en se voyant couper la route. Inoubliable.

« Un moment. Et s’ils sont assez bêtes pour te le dire, lâcha-t-il avec un sourire de mauvais augure, ce sera bien la dernière chose qu’ils raconteront. »

Cette menace à peine voilée n’était heureusement pas destinée à être mise en œuvre : rappeler qu’il ne faisait guère bon le contrarier, oui. Mais pas grand-chose de plus ; toutefois, une exagération de ci de là ne faisait de mal à personne. Au mieux, elle réfléchirait à deux fois avant de poser la question. Un cadavre dans l’entrée n’aurait pas été du meilleur effet pour la décoration, il en était persuadé.

« Alors, continua-t-il, la petite poupée a peur de quoi ? Qu’un taré lui saute dessus ? Oh, pas besoin de t’inquiéter, ça risque pas d’arriver pour l’instant. »

Il haussa les épaules. A tout casser, la seule mauvaise rencontre qu’elle risquait de faire ici était un rat. Mais s’il continuait et qu’elle s’acharnait à le suivre, ses propos prendraient une dimension soudain bien plus inquiétante. Pas qu’elle risque la mort non plus, mais ça, elle n’était pas sensée le savoir.

« Mais si tu me colles trop longtemps et qu’en désespoir de cause tu veux rentrer chez toi, en plus d’être cent fois plus perdue que maintenant tu seras toute seule. T’as de la chance, c’est pas encore mon trip de torturer des gamines ; je te dis comment retourner à la rue de tout à l’heure si tu me lâches. »
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Ayleen Meadlow


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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyLun 1 Aoû 2011 - 18:53

{Ah non! Ayleen veut se marier et tout avec Aleksei, pas son jumeau maléfique!;____;

Et laisse lui ses rêves, oui. ca lui fait plaisir. Elle en a très besoin, la petite.8D

Et qu'est-ce que tu vas faire, quand tu auras utilisé tous les petits smiley pour dire 'posté', hmmm?¬¬}

Quand quelque chose arrivait assez souvent, on apprenait vite à relativiser. Les premières fois étaient toujours impressionnantes, mais ensuite on prenait l'habitude. Et, que ce soit une bonne ou une mauvaise chose, Ayleen avait pris l'habitude de se perdre. Du coup, elle ne se mettait plus dans tous ses états dès qu'elle pensait avoir pris la mauvaise route : elle se contentait d'essayer de trouver rapidement une solution, ou de revenir sur ses pas dans l'espoir de reconnaître quelque chose. Ou bien, si vraiment elle ne savait pas où elle était, elle pouvait toujours demander son chemin à un passant ; la plupart du temps, ils répondaient aimablement. Cela dit, elle ne se perdait plus tellement, maintenant. Elle avait arpenté de nombreuses fois les rues de Jiang-Zemin après leur déménagement, et pouvait à présent déambuler seule dans les rues sans que ses parents ne s'inquiètent. Mais là, vraiment, elle ne reconnaissait pas. Ce qui n'avait rien d'étonnant, après tout : elle n'empruntait pas ce genre de rues, d'habitude. Elle restait sur les grands axes, exception faite de quelques petites rues qu'elle connaissait et dont elle était sûre. Alors, même si elle était sûre qu'elle finirait par rentrer chez elle d'une manière ou d'une autre, elle n'avait pas envie de se retrouver seule ici. Elle ne pouvait pas s'empêcher de s'imaginer les pires histoires, de se rappeler des stupides faits divers dont elle avait pu entendre parler, et autant dire que ça ne la rassurait pas le moins du monde. Pour l'instant la présence du jeune homme aux cheveux blonds apaisait ses craintes – sans vraie raison pourtant, parce qu'il avait tout de la 'rencontre inquiétante' qu'elle tenait à éviter – et elle ne voulait pas le laisser partir comme ça. Surtout si elle ne connaissait pas son nom! S'il le fallait elle ferait une obsession là-dessus, mais elle l'aurait. Tout du moins, c'était ce dont elle essayait de se persuader depuis plusieurs secondes. Parce qu'elle commençait sérieusement à douter qu'elle l'aurait, ce fichu nom. Et ça, ça la déprimait au moins autant que l'idée de se retrouver seule ici l'inquiétait.

Ou presque, en tout cas.

Elle poussa une petite exclamation interdite quand 'Henry' lui répondit, mais décida de ne pas commenter. L'Esprit aux yeux bruns n'avait aucune envie de penser qu'il pourrait faire du mal à quelqu'un juste pour ça, et s'appliqua donc à ignorer ce qu'il venait de dire. Et puis comment aurait-il pu savoir auprès de qui elle se serait renseignée? A moins de n'avoir les yeux partout, ou de ne connaître qu'un nombre très restreint de personnes parmi lesquels le coupable sauterait aux yeux... Mais elle en doutait. Alors elle pourrait toujours tenter de demander à quelqu'un. Elle ne savait pas auprès de qui se renseigner, ni où aller, ni comment formuler la chose, mais il devait bien y avoir au moins une personne dans cette ville qui connaissaient ce garçon, tout de même! Et une fois qu'Ayleen avait bille en tête, elle ne lâchait pas l'affaire avant d'avoir ce qu'elle voulait. A moins qu'elle n'oublie – ce qui arrivait malheureusement trop souvent à son goût. Ce qui l'obsédait le lundi pouvait tomber dans l'oubli le lendemain, ça n'avait rien d'inhabituel. Sans doute que, au final, ce n'étaient pas des choses si importantes que cela. Mais à ses yeux, bien des choses étaient vitales sans l'être pour autant : pour l'heure, le nom d'Henry lui semblait vital. Elle ne voyait pas comment vivre sans, et ne jurait que par cela.

Ou tout du moins en avait-elle décidé ainsi. Oui, elle aurait ce nom, et elle rentrerait chez elle bien tranquillement, saine et sauve et sans la moindre égratignure. Exceptée les bleus qu'elle risquait d'avoir aux épaules, évidemment. Mais ça, tant que personne ne le remarquait, ce n'était pas grave! Elle n'aurait qu'à faire attention à sa manière de s'habiller les prochains jours et hop, le tour serait joué. Elle mettrait toujours un gilet ou un manteau. A cette période de l'année, ça n'aurait de toute façon rien de choquant. Si ça c'était produit en été, elle aurait été bien plus embêtée...

« Alors, la petite poupée a peur de quoi ? Qu’un taré lui saute dessus ? Oh, pas besoin de t’inquiéter, ça risque pas d’arriver pour l’instant. »

Ayleen détourna son visage vers son interlocuteur, surprise qu'il ait remarqué sa crainte – même si, dans les faits, ça devait crever les yeux. Un taré? Heum... C'était à peu près ça, oui. Elle n'avait aucun mal à s'imaginer qu'un dangereux criminel arrive silencieusement derrière eux et l'étrangle sans plus de cérémonie. Ou l'égorge. Parce que, curieusement, elle craignait bien plus de se faire agresser par quelqu'un portant une arme que par un Esprit très doué en magie ; sans doute parce que ce n'était pas quelque chose qui lui était familier. Elle n'aurait pas su comment se défendre face à un Esprit, mais aurait été bien plus terrifiée de se faire menacer par une épée ou même un simple couteau. Et si elle essayait de se rassurer en se disant qu'il devait y avoir bien peu d'assassins à Jiang Zemin, et encore moins d'assassins Humains, Neko ou Elfes, ça ne suffisait pas à la rassurer.

« Mais si tu me colles trop longtemps et qu’en désespoir de cause tu veux rentrer chez toi, en plus d’être cent fois plus perdue que maintenant tu seras toute seule. T’as de la chance, c’est pas encore mon trip de torturer des gamines ; je te dis comment retourner à la rue de tout à l’heure si tu me lâches. »

Toute seule? Ces deux mots résonnèrent désagréablement aux oreilles de la jeune fille, qui ne put empêcher ses sourcils de s'arquer. Le lâcher et ne pas avoir son nom, ou bien continuer de le suivre et se retrouver au final complètement perdue et certainement sans nom? Quel choix difficile, franchement. D'accord, c'était elle qui avait décidé de lui emboiter le pas de son plein gré, mais elle n'avait pas l'impression d'être en tort d'une quelconque manière ; c'était lui, qui n'avait pas voulu lui dire comment il s'appelait! S'il l'avait fait, elle ne serait pas perdue. C'était un peu de sa faute, donc. Et comme toujours quand elle se retrouvait dans des situations jugées trop complexes ou trop désagréables pour elle, elle fit la seule chose raisonnable à faire : à savoir attraper la manche de son interlocuteur entre ses mains, et s'arrêter pour le forcer à s'arrêter aussi.

«Tu vas pas me laisser toute seule? demanda-t-elle avec des yeux ronds, comme si c'était la pire chose qu'il aurait pu faire sur l'instant. Je suis sûre que je me perdrais! Et si je me faisais agresser? Je suis sûre que suis jamais venue par ici. Peut-être qu'il y a des gens dangereux?»

Alors ça, non, elle ne voulait ni se faire agresser, ni se faire kidnapper! Elle était trop jeune pour mourir, ça aurait été vraiment trop bête. Et puis elle n'avait toujours pas son nom. Mourir pour savoir un nom, ça aussi, ça aurait vraiment été trop bête. Non, non non. Il n'avait pas le droit de la laisser toute seule.

«Tu peux pas me raccompagner, plutôt? Ou, non, ajouta-t-elle vivement, serrant un peu plus fort son bras droit entre ses doigts, d'accord, non! Alors juste me ramener sur une grande route? Je me retrouverais forcément, sur une grande route. Promis, après je te laisse tranquille. Mais s'il te plaît, me laisse pas toute seule!»

Elle sembla réfléchir un instant, puis ajouta d'une voix mal assurée :

«C'est pas que j'ai peur, hein. Je suis juste..., pas rassurée.»


Dernière édition par Ayleen Meadlow le Ven 9 Sep 2011 - 16:47, édité 1 fois
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Aleksei Astrehn


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Aleksei Astrehn
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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 11:05

[Bah, j’en trouverais d’autres… ?XD
Ou je réutiliserais ceux que j’ai déjà utilisés. T’façons, d’ici à ce que je les ai tous utilisés, y a de la marge, pas d’inquiétude de ce côté-là…XD

Posté.clown ]

La patience déjà fort limitée d’Aleksei commençait à être sérieusement éprouvée par l’attitude de la mijaurée à ses côtés. Faire une affaire d’Etat d’un simple nom, il fallait avoir un problème ! Et par là il n’entendait pas que lui fût en faute pour ne pas le lui avoir donné : après tout, rien ne l’y contraignait ou l’avantageait à agir ainsi. S’il n’y avait pas d’intérêt à le lui donner, autre que la faire dégager dans les plus brefs délais alors il s’y refusait, ni plus ni moins. Au pire, s’était-il dit, elle finirait par se lasser et rentrer chez elle sans plus de cérémonie. Sans aucun doute possible, ç’aurait été pour elle comme pour lui la meilleure chose à faire ! Ne fut-ce que pour leur sécurité respective. Lui ses nerfs, ici à rude épreuve, et la gamine son intégrité physique en général. Réfréner toutes les dix secondes une brusque envie d’envoyer son poing faire connaissance avec son joli minois n’était définitivement pas une bonne chose dans la mesure où il manquait cruellement de pratique dans le domaine de la « maîtrise de soi ». Par conséquent, avouait quelques lacunes à ce niveau-là, les nier quand leur présence se faisait à ce point sentir aurait été en pure perte. Seul point positif, Ayleen avait peur. Aleksei sourit à la pensée que finalement, elle aussi pouvait avoir de temps à autre des réactions plus normales qu’inconscientes. Ça n’avait pas été le cas jusqu’ici, le blond avait fini par douter qu’elle en fut capable. Ne sachant si la réponse à sa question serait positive ou négative, il avait continué de marcher, ne fut-ce que pour la perdre un peu plus, de sorte qu’il fut particulièrement surpris lorsqu’il sentit qu’on agrippait sa manche. Il s’arrêta et se tourna vers sa stupide interlocutrice, une expression peu amène peinte sur le visage : un « oui » ou « non », à la limite « d’accord », c’était trop compliqué pour elle ? Il fallait toujours qu’elle tente la mort, ou quoi ? Son premier réflexe ne fut pas de se dégager, et il écouta la voix de l’impertinente tandis que le sang battait la cadence à ses tempes :

«Tu vas pas me laisser toute seule? Je suis sûre que je me perdrais! Et si je me faisais agresser? Je suis sûre que suis jamais venue par ici. Peut-être qu'il y a des gens dangereux?»

Eh ben, songea l’Esprit, pas trop tôt ! Elle finissait donc par se rendre compte du pétrin dans lequel elle s’était jetée ? Qu’elle se noie dedans, pour ce qu’il en savait, ce n’étaient absolument pas ses affaires ! Il ne se sentait pas concerné le moins du monde, ni attristé ni réjoui pour autant. Qu’elle se débrouille, après tout c’était de sa faute si elle en était là. Rien ni personne ne l’avait poussée à le suivre partout comme un petit chien, et Astrehn se souvenait clairement lui avoir expliqué les choses à maintes reprises, sans qu’elle prenne la peine de suivre ses conseils avisés. A partir de là, ce qui pouvait lui arriver lui passait par-dessus la tête. De un parce qu’elle lui avait confié être déjà perdue, un peu plus un peu moins, ça ne lui ferait pas de mal. Qu’elle erre un peu et frôle la crise d’apoplexie à chaque bruit, peut-être que ça l’aiderait à retenir la leçon pour de bon. De deux parce que, question « gens dangereux », il y avait lui et que s’il ne se considérait pas comme la pire ordure que ce monde ait porté il n’était pas un saint non plus. A peine avait-elle posé le pied ici qu’elle avait fait une mauvaise rencontre, le plus drôle était encore qu’elle ne l’ai pas véritablement remarqué.

Hors de question qu’il la traîne derrière lui plus longtemps, un peu de solitude permettrait à Ayleen, sans doute, de chercher là où elle avait raté quelque chose. La situation dérapait et mademoiselle cherchait à s’en sortir à bon compte ? Quand il avait à l’esprit à quel point ça aurait pu être pire, Aleksei trouvait que c’était déjà le cas et que faire un bout de chemin sans lui ne ferait qu’arranger son cas. Parce que, là, c’était lui qui risquait de l’agresser si elle continuait et ça, il préférait éviter. Du moins, autant que possible.

«Tu peux pas me raccompagner, plutôt? Ou, non, s’empressa-t-elle de continuer cependant qu’elle resserrait son emprise sur son bras, d'accord, non! Alors juste me ramener sur une grande route? Je me retrouverais forcément, sur une grande route. Promis, après je te laisse tranquille. Mais s'il te plaît, me laisse pas toute seule!»

Tiens, s’amusa-t-il, elle changeait de ton. On passait aux « s’il te plait » et autres inepties du genre. Elle s’était rendue compte d’en demander trop, il ne comptait pas l’escorter jusque chez elle. Question perte de temps, voilà qui aurait été difficile à battre ! Sans que ses yeux esquissent le moindre mouvement, le blond jeta autour de lui un regard circulaire. Habitué à cet environnement, il ne le trouvait pas si effrayant et gageait qu’il y avait bien pire entre les murs de la Grande et Belle Jiang-Zemin. Si elle se laissait impressionner par une rue vide, commenta aussitôt Aleksei, alors elle finirait indubitablement par faire demi-tour s’il continuait. C’était certain. Quoiqu’il demandât à voir ; des deux choses laquelle l’emporterait, la peur de se retrouver seule ou celle d’atterrir dans quelque endroit qu’elle préférerait éviter, certes en sa compagnie mais pas plus en sécurité pour autant ? La question n’aurait pas dû se poser, mais il n’était à l’abri de rien, lui semblait-il. Mêmes les trucs les plus tordus.

Il secoua vaguement la tête lorsqu’elle démentit avoir réellement peur, feignant un certain malaise quand ses précédentes paroles ne laissaient pas de grande place au doute. Son regard s’attarda un instant sur la jeune fille, avant qu’il ne dégage son bras d’un geste sec. Personne ne le touchait sans son autorisation, ses plus proches connaissances exceptées. La colère refluait et revenait par vagues.

« Tu me prends pour quoi, là ? C’est toi qui a décidé de me suivre, toi qu’a pas arrêté de me harceler, et encore toi qui m’a pas écouté quand je t’ai dit de partir. Tu t’es foutu dans le pétrin toute seule et ce serait à moi de t’en sortir ? C’est bizarre, ajouta-t-il en l’attrapant par le bras, serrant beaucoup trop fort, j’ai comme l’impression que tu te fous de moi. »

Aleksei fronça les sourcils, soucieux de ne pas laisser libre cours à sa colère ; ça n’aurait rien arrangé, et s’il se plaisait à prétendre avoir changé depuis qu’il était petit c’était le moment de se le prouver. En gardant un total contrôle sur lui-même. En principe, ce ne serait pas trop difficile. En principe.

« Je suis pas ta mère, et je vois pas pourquoi je resterais avec toi. Oh, mais puisque tu es « très douée en magie », dit-il en reprenant les mots prononcés un peu plus tôt par Ayleen, ça devrait pas te poser de problème. Y a pas marqué « garderie » sur mon front. »

Suite à quoi il garda son regard braqué sur elle. Il n’avait pas lâché son bras.
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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 20:22

{Si je hack le forum est que j'enlève tes smileys, t'es dans la mouiiiiiise.8D

Je laisserais juste celui-là Cool et celui-là pig. Parce qu'ils sont trop bien.'v'}

Ayleen faillit faire quelques pas en arrière quand il dégagea violemment son bras ; ça n'aurait peut-être pas été une si mauvaise idée, au final. Mais au lieu de ça elle se contenta de sursauter et de fermer les yeux, comme quelqu'un qui s'attendrait à recevoir un coup d'une seconde à l'autre. Ce qui ne l'aurait pas plus étonnée que ça, par ailleurs. Elle se sentait à peu près comme une petite fille qui, parfaitement consciente d'être en train de faire une bêtise, craint que ses parents ne la punissent sur le champ. Sauf qu'en l'occurrence, la personne en face d'elle n'était pas particulièrement conciliante, et elle n'avait plus cinq ans. Elle qui ne voulait plus qu'on la considère comme une gamine, justement... Elle était assez mal partie. Si elle avait été 'mature et responsable', elle ne se serait jamais mise dans ce genre de situations. Ou bien, si elle l'avait été, elle aurait au moins réussi à se sortir admirablement bien de ce genre de situations. Or, elle en avait bien peur, ce n'était pas du tout son cas. Pour l'instant les deux seules choses qui lui importaient était de retrouver son chemin et de connaître le prénom de ce garçon. Quitte à ne pas avoir l'un, elle pouvait au moins avoir l'autre, non? Ça aurait déjà été un bon début. Mais maintenant, elle commençait à sérieusement penser qu'elle allait simplement se retrouver perdue et, par-dessus le marché, sans le moindre nom. Ce qui était tout bonnement inenvisageable. Si elle rentrait trop tard, comme elle s'en était déjà fait la remarque, ses parents allaient s'inquiéter. Et si en plus ils remarquaient qu'elle s'était 'blessée', elle n'aurait plus le droit de sortir seule avant sa majorité. Et ça, certainement pas! La jeune fille tenait tout de même un minimum à sa liberté de mouvements. Dans tous les cas, elle ne voulait pas les inquiéter. Ils allaient se faire du soucis pour rien, et puis elle n'avait aucune envie de devoir leur expliquer ce qu'elle avait fait pendant tout ce temps. Quoi que dire qu'elle s'était promenée seule ne paraitrait sans doute pas particulièrement étrange. Elle aimait se promener, après tout. Tant qu'ils n'approfondissaient pas le sujet, un mensonge ou deux devraient passer inaperçus. Enfin, elle pourrait éviter toutes ces complications si elles rentrait bientôt, et...

… Et elle doutait que 'Henry' veuille l'y aider. Peut-être avait-elle eut quelques espoirs au moment où elle avait attrapé son bras, mais ils fondaient comme neige au soleil.

« Tu me prends pour quoi, là ? C’est toi qui a décidé de me suivre, toi qu’a pas arrêté de me harceler, et encore toi qui m’a pas écouté quand je t’ai dit de partir. Tu t’es foutu dans le pétrin toute seule et ce serait à moi de t’en sortir ? C’est bizarre, j’ai comme l’impression que tu te fous de moi. »

La jeune fille poussa un petit cri de protestation quand il saisit son bras, mais n'osa pas tirer dessus pour le dégager. De un, parce qu'elle doutait que ça lui plaise et qu'elle ne voulait pas l'énerver encore plus. De deux, parce qu'elle savait que ça aurait été inutile. Il serrait beaucoup trop fort pour qu'elle puisse se défaire de son étreinte aussi simplement. Il avait – même si ça ne devait pas être très difficile – beaucoup plus de force qu'elle, et elle ne pouvait strictement rien faire contre ça. Elle ne put malgré tout pas empêcher une grimace d'étirer ses traits, trop concentrée qu'elle était à s'empêcher de pleurer. D'accord, ça faisait mal, mais elle ne pleurerait pas. Pas question. Ce serait déjà une petite victoire personnelle, si elle y parvenait.

Sa belle motivation s'ébranla d'elle-même quand le jeune homme aux cheveux blonds termina sa phrase, et elle dû se mordre la langue pour garder ses larmes à distance. Le pire, dans tout ça, c'était qu'il n'avait pas totalement tort. Elle ne l'aurait pas formulé comme ça, mais ça restait plus ou moins véridique. Oui, c'était elle qui avait décidé de le suivre, et oui, c'était de sa faute si elle était perdue maintenant. Cela dit, elle gardait en tête que s'il lui avait dit son nom dès le début, ils n'en seraient pas là, ni l'un ni l'autre. Pensée qu'elle garda pour elle, bien entendu. Il n'aurait plus manqué qu'elle le provoque! Elle tenait à son bras, et n'avait pas la moindre envie de s'en séparer, ni maintenant ni jamais. Les menaces qu'il avait proféré quelques minutes auparavant suffisaient à l'empêcher de dire ce qu'elle pensait, ne serait-ce que parce qu'elle n'était pas sûre qu'il plaisantait.

Il n'avait pas l'air de plaisanter, là, en tout cas.

« Je suis pas ta mère, et je vois pas pourquoi je resterais avec toi. Oh, mais puisque tu es « très douée en magie », ça devrait pas te poser de problème. Y a pas marqué « garderie » sur mon front. »

Ayleen baissa les yeux, incapable de soutenir son expression sévère, et tapa légèrement du talon sur le sol pour chasser la douleur qui partait de son bras. La jeune fille resta silencieuse quelques secondes, le temps de trouver quelque chose à répondre. Le temps de s'assurer que sa voix n'allait pas se briser au beau milieu d'une phrase, aussi. Et ça, mine de rien, c'était plus facile à dire qu'à faire. Quand on a envie de pleurer, on a envie de pleurer. Elle avait aussi envie qu'il lâche son bras, et que n'importe quoi le pousse subitement à accepter de l'aider. Mais si l'un finirait obligatoirement par arriver – ou tout du moins elle l'espérait – l'autre était plus une utopie qu'autre chose. Ça ne l'empêchait pas d’espérer, n'est-ce pas? Avec un peu de chance, il changerait d'avis. Ou bien il accepterait au moins de l'aider ne serait-ce qu'un peu. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il devienne brusquement gentil et aimable, il ne fallait rien exagérer. Et puis ça aurait été plus effrayant qu'autre chose... Un peu comme le calme avant la tempête. Ou comme ces personnes qui se montrent soudainement trop gentils envers vous pour être honnêtes, et qui n'ont aucune bonne intention envers vous. Tant qu'à faire, elle préférait qu'il montre clairement ses intentions et son humeur, c'était bien mieux.

«Tu me fais mal, se plaignit-elle d'une petite voix, sans chercher à se dégager pour autant. Je me moquais pas de toi, je...»

Une réplique de génie aurait été la bienvenue ; mais rien d'utile ne lui venait, pour changer. Au moins, elle aurait découvert que livrée à elle-même dans un environnement hostile, elle était absolument inutile et peu dégourdie. Aurora aurait réussi à se débrouiller bien mieux qu'elle, ça ne faisait aucun doute. Ce n'était pas qu'elle se dépréciait, mais..., là, c'était évident. Elle ne devait avoir aucun instinct de survie, il fallait croire. Non pas que ce soit étonnant : elle était même sûre que tout le monde aurait approuvé, de toute façon. Elle était très bien chez elle ou dans les environs proches, mais c'était bien tout. En terrain connu. Là où elle connaissait tout, et là où personne ne l'aurait jamais agressée. Ou même brutalisée, d'ailleurs. Elle qui voulait des 'nouvelles expériences', elle était servie! Ce n'était sûrement pas le genre de choses qu'elle vivait quotidiennement. Ses voisins étaient tous relativement aimables, ses amies étaient gentilles, sa famille aussi. Elle n'avait jamais eu de vrai problèmes, avait grandi dans un quartier tranquille et s'était installé dans un autre tout aussi tranquille. C'était certainement le mot qui résumait le mieux sa vie : 'tranquille'. Alors oui, parfois, elle avait envie de changer de registre. L'adolescence, sans doute.

Si elle avait pu éviter de se faire mal ou de se perdre, ça l'aurait bien arrangé. Mais on ne peut pas tout avoir.

«Tu vas vraiment me laisser toute seule?»


Dernière édition par Ayleen Meadlow le Ven 9 Sep 2011 - 16:47, édité 1 fois
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Aleksei Astrehn


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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyVen 5 Aoû 2011 - 12:30

[T'as vu, Nii', on répond comme des bêtes !XD
Et t'as pas le droit, grmbl !==
Sinon, c'est très simple, je mettrais de petites images à chaque fois. OH JE SAIS !O__O
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]


Si elle avait eu deux sous de jugeote, elle ne lui aurait certainement pas emboîté le pas. Pas plus d’ailleurs qu’elle n’aurait tenu à engager une conversation, qu’elle quelle fut avec lui. Aleksei aurait encore pu énumérer, pendant un bon bout de temps, toutes les paroles, les actions d’Ayleen qui n’auraient pas été chaudement recommandées par le commun des mortels. Ne pas faire ce qu’il disait –en particulier, tout de même, lorsque dans un rare et intense moment de bonté il lui demandait simplement de foutre le camp, il ne fallait rien exagérer ! – entre autre, et dernière bêtise en date, s’accrocher à lui. Ces manières étaient très loin de lui plaire et il n’en faisait pas tout un mystère : l’un dans l’autre, ne l’avait-il pas prévenue depuis le début, au contraire ? Le blond avouait volontiers avoir dans maintes situations sa part de responsabilités quant à la mauvaise tournure des évènements mais, dans celle-ci, il ne s’en sentait pas accablé le moins du monde. C’était à l’inverse elle qui aurait eu beau jeu de se maudire pour sa propre stupidité, dans la mesure où de l’avis d’Astrehn ce fait seul était en cause. Polie, bien habillée et inconsciente, quoique d’aucuns l’auraient peut-être qualifiée d’insouciante, lui s’en fichait, la gamine n’avait pas l’air du genre à aller au-devant des ennuis. Ni de comprendre grand-chose à ce qu’elle était en train de faire ; n’avait pris en considération que ce qui l’arrangeait pour se retrouver dans une galère qui, à n’en point douter, devait lui sembler phénoménale. Problème inextricable, pauvre petite chose… Alors qu’il lui suffisait de se retourner, de prendre son courage à deux mains et de mettre un pied devant l’autre. Ça, pour parler, elle avait des ressources à revendre, mais dès lors qu’il fallait agir elle se reposait sur lui. Les autres en général, corrigea-t-il. C’était probable de toute façon. Comme si son cas n’avait pas déjà été suffisamment désespéré, la rouquine trouvait le moyen de l’exaspérer plus encore qu’il ne l’était déjà, alors même qu’il se faisait violence pour garder son sang-froid. Le manque de chance pouvait vous tuer un homme, décidément…, la mauvaise personne, dans de mauvaises circonstances, les mauvaises réactions et les mauvaises émotions. Dans cet agrégat, Aleksei se demanda ce qu’il fallait réellement imputer à la « chance » et ce qui devait être inhérent à la personnalité de cette fille. Il n’arriva à aucune conclusion ; il s’en foutait, très honnêtement. Pire : ça l’énervait. Mauvais plan, songea-t-il.

Il desserra ostensiblement son étreinte lorsqu’Ayleen lui dit qu’il lui faisait mal. Un bref instant, il avait pensé à serrer plus fort encore, juste pour se marrer un peu. Mais il fallait reconnaitre que ç’aurait été gratuit, sur le coup ; hors comme il l’avait précisé plus tôt, il ne faisait pas dans la torture de gamines effrayées, merci. En parallèle ce qu’il ne faisait pas plus, c’était ramasser les chiens errants ; elle était perdue ? Grand bien lui fasse. Mais là, très franchement… Aleksei fit une moue sceptique lorsqu’il se demanda, brusquement, si elle n’allait pas se mettre à pleurer. Il voulait croire que non, mais n’arrivait pas à s’en persuader ; il fallait dire qu’avec la tête de trois pieds de longs qu’elle tirait, ça aurait été vraiment compliqué… Il avait l’habitude, avec sa cousine Audrey, exception faite qu’elle ne fondait pas en larmes. Jamais. Ou en tout cas si elle le faisait, elle s’arrangeait pour le faire discrètement, même après avoir reçu une gifle pour quelque –bonne, il n’était pas injuste non plus– raison. Lui-même n’avait pas pleuré depuis une éternité, quand il s’était blessé à coup sûr, bien que ces souvenirs de cette époque-ci fussent brouillés, d’un flou artistique qu’il ne valait mieux pas trop éclairer. De fait donc, les torrents de larmes, il n’appréciait pas ça. Du tout. Comment était-on supposé réagir face à ça ? Il tenta par conséquent, vaille que vaille, de se dire qu’elle ne s’y mettrait pas.

«Tu vas vraiment me laisser toute seule?»

A cette question, le visage de l’Esprit reprit une expression plus impassible, et il lâcha le bras de la jeune fille ; sa réponse, dans l’immédiat, aurait plus tenu du « bien évidemment » qu’autre chose. Ce n’était ni un bon samaritain, ni un délinquant à bon fond. Le sort des autres ne pesait pas lourd face au sien, qui lui-même ne faisait pas le poids contre ses convictions ; il l’avait déjà prouvé en ce qu’il n’aurait pas hésité à mettre des vies dans la balance pour sauver la sienne, plus précieuse, et qu’il l’avait d’ores et déjà mise en jeu pour ce qu’il pensait nécessaire et bon. Son visage brûlé était là pour le rappeler à son bon souvenir, au cas où. Par extension, si l’on poursuivait ce raisonnement jusqu’au bout, son intérêt personnel valait plus que celui des autres.

Et là, il n’avait juste pas envie de l’aider. D’autant qu’elle manquait de prudence ; ne se rendait-elle pas compte qu’elle n’octroyait pas sa confiance à la bonne personne ? Lui, aurait pu la mener dans un guet-apens sans le moindre état d’âme. Elle ne se serait pas méfiée, trop heureuse qu’il la ramène, soi-disant, « chez elle ». N’avait-il donc pas été suffisamment clair, que ce fut avec ses paroles ou ses gestes ? Il croisa les bras. Quelle plaie, sérieusement. Il rentrerait chez lui directement, comme il se l’était dit un peu plus tôt. Tant pis pour Blondie, elle lui parlerait demain. Et puis, de toute manière, ce ne devait pas être si urgent que ça ; venant d’elle, ça aurait bien été sa veine. Il aurait même été jusqu’à parier qu’elle aurait déjà eu oublié quand il serait arrivé. Sérieusement.

« Ça vaudrait mieux pour toi, dit-il d’un ton empreint d’ironie, puisque dans les faits, ce serait de types comme moi qu’il faudrait te protéger. Ça m’étonnerait que t’en croise, d’ailleurs. Casse leur les oreilles autant que tu le fais avec les miennes, ils se barreraient en courant. »

Il esquissa un pas en arrière, s’écartant quelque peu d’Ayleen. La dernière chose qu’il désirait, c’était bien qu’elle s’accroche à lui encore une fois. Il pouvait jurer que le coup partirait. Il pouvait le jurer.

« C’est pas moi qui vais te laisser, mais toi qui va partir, je vois pas où est le problème, ajouta-t-il en replaçant correctement son écharpe. Et te mets pas à pleurnicher ! »
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Ayleen Meadlow


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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyVen 5 Aoû 2011 - 18:17

{AAAAH IL EST TROP CHOU! Moi aussi je veux des moutons arc-en-ciel qui bondissent gaiement! JE LE VOLE.*__*Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 11080508014945468Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 11080508014945468Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 11080508014945468

Et oui, on répond comme des bêtes. Enfin, surtout moi. Parce que je suis moi.8D L'explication foireuse.}

Ayleen avait toujours été du genre à se reposer sur les autres. Peut-être que si on le lui avait reproché à maintes reprises, elle aurait essayé de changer d'attitude ; mais le fait était que, dans l'ensemble, personne ne lui avait jamais fait de remarques à ce sujet. Du coup, elle continuait à s'appuyer sur ses amis, ses parents ou même sa sœur dès que la situation devenait un peu compliqué. Il fallait dire que, de toute sa vie, elle ne s'était que rarement retrouvée seule. Quand elle était petite et même encore aujourd'hui, il y avait toujours quelqu'un de disponible pour l'aider si elle avait un problème, pour la consoler si elle se sentait mal ou la conseiller quand elle hésitait. Pas étonnant que, une fois seule, elle ne savait plus quoi faire. Ça n'était pas si grave que ça, pourtant, mais la jeune fille ne pouvait pas s'empêcher de dramatiser. Faire demi-tour, chercher son chemin. Rien de bien compliqué, franchement. Et puis, combien y avait-il de risques pour qu'elle se fasse réellement agresser sur le chemin inverse? S'ils n'avaient croisés personne de dangereux dans un sens, il n'y avait aucune raison pour que ce soit le cas dans l'autre. C'était logique, tout simplement. Rationnel. Ce que, pour l'heure, Ayleen n'était pas du tout. Elle aurait aimé fermer les yeux, se concentrer sur le noir pour ne plus rien voir du tout et se retrouver miraculeusement chez elle. Ça aurait été une solution comme une autre, non? Ça ne lui aurait pas donné comme par magie le prénom de son interlocuteur, mais au moins elle aurait réglé un de ses problèmes – et le plus important. Enfin, ce n'était pas comme si ça risquait d'arriver... Pour retourner chez elle, elle allait devoir marcher jusque là-bas. Pas d'autre solution. Quoi qu'elle aurait pu voler, mais c'était totalement hors de question. De un, elle aurait réussi à se faire mal, de deux, cette rue était bien trop étroite. Donc elle se serait fait mal. Et elle s'était fait suffisamment de bleus pour la journée, franchement. Même pour la semaine! Peut-être même pour le mois. D'autant plus que, le matin même, elle était tombée sur le plancher et que ça n'avait pas été très agréable. Et elle s'était mordue la langue, aussi. Sans compter qu'elle avait fait mal à sa mère et avait failli coincer les doigts d'Aurora dans la porte. Entre autre.

Elle devait vraiment être maudite, elle ne voyait pas d'autre explication plausible. Ce n'était pas son jour, tout simplement. Avec un peu de chance, le lendemain elle se sentirait mieux et la chance lui sourirait : c'était tout ce qu'elle pouvait souhaiter.

« Ça vaudrait mieux pour toi, puisque dans les faits, ce serait de types comme moi qu’il faudrait te protéger. Ça m’étonnerait que t’en croise, d’ailleurs. Casse leur les oreilles autant que tu le fais avec les miennes, ils se barreraient en courant. »

La jeune fille ramena son bras contre elle quand il le lâcha, et frotta brièvement ses yeux avec sa manche pour tenter de garder ses yeux parfaitement secs. Qu'il dise qu'elle ne croiserait certainement pas de personnes dangereuses ne la rassura pas, puisqu'elle était d'ors et déjà persuadée qu'elle en rencontrerait quoi qu'il arrive. C'était un peu comme une fatalité, ou une crainte qui devenait tangible à force de se répéter qu'elle l'était. Elle n'avait aucune envie de faire demi-tour toute seule, aucune envie non plus de se faire agresser. Or si elle était seule, elle était persuadée, convaincue que ça allait arriver. Parce que si elle avait voulu agresser quelqu'un, elle, elle aurait attendue que cette personne se retrouve seule. C'était plus facile, plus sûr aussi. Évidemment! Quel bandit un peu censé aurait eu envie de braquer une boutique bondée? Pas la majorité, en tout cas. Alors qu'une boutique gardée par une seule personne, c'était tout de suite une cible beaucoup plus tentante. Là, c'était la même chose. Rien qu'à la regarder, elle était sûre qu'on pouvait deviner qu'elle était sans défense – ou presque. Ce qui aurait pu lui être utile, si elle n'avait pas réellement été sans défense. Parce qu'à part faire pousser une fleur aux pieds de son agresseur et tenter d'enrouler la tige autour de son pied, elle ne voyait pas bien ce qu'elle aurait pu faire.

Et quoi qu'il en dise, ce n'était pas leur 'casser les oreilles' qui allaient tenir des personnes mal intentionnées à distance. La remarque la blessa, quoi qu'il en soit. Ce n'était pas comme si elle pensait qu'il avait un autre avis d'elle, mais l'entendre était différent de se l'imaginer. Elle lui cassait les oreilles, oui. D'abord pour avoir son nom, et maintenant pour retrouver son chemin. Évidemment, qu'elle devait l'agacer. Elle voulut répondre quelque chose, mais les mots se coincèrent dans sa gorge, et elle inspira profondément pour tenter de refouler ses larmes. Ce qui avait plus ou moins bien marché quand il lui avait fait mal aux épaules ne marcha pas du tout cette fois-ci, et ce n'était pas se mordre la langue qui allait y changer quoi que ce soit. Elle avait envie de pleurer, voilà tout. Ça n'avait jamais été une solution, ça ne l'avait jamais vraiment aidé dans la vie, mais elle n'y pouvait rien. Quand elle était triste ou se sentait mal, elle pleurait. Elle savait bien que beaucoup de personnes se retenaient de le faire, ou ne le faisaient tout du moins pas en public, mais elle n'avait jamais été capable de retenir trop longtemps ses larmes. Ce n'était pas que ça ne la gênait pas, parce que c'était le cas, mais elle n'y pouvait physiquement rien. Tant qu'elle réussissait à s'en empêcher ou à penser à autre chose, ça allait. Mais dès qu'elle commençait à sangloter, c'était peine perdue.

« C’est pas moi qui vais te laisser, mais toi qui va partir, je vois pas où est le problème. Et te mets pas à pleurnicher ! »

Ayleen releva les yeux vers lui, uniquement pour remarquer qu'il avait fait quelques pas en arrière et se dire qu'elle allait avoir du mal à lui obéir, sur ce coup-là. Elle secoua sa tête de gauche à droite, et ne put que constater que ses yeux s'embuaient.

«Je pleurniche pas...»

Ce qui était aussi vrai que de dire qu'elle avait les yeux bleus : elle avait beau le vouloir, ce n'était pas le cas. Résultat, tout ce qu'elle réussit à faire fut, justement, pleurer. Ses épaules furent secouées de brefs sanglots, et elle tenta tant bien que mal de reprendre une certaine contenance. Ce qui s'avérait plus difficile que prévu, en l'état actuel des choses. Elle ne savait plus très bien pourquoi elle pleurait, mais en tout cas, elle pleurait. Peut-être un peu parce qu'elle avait mal, peut-être un peu parce qu'elle se sentait stupide. Ou parce qu'elle était perdue et persuadée qu'elle allait se faire découper en morceaux, aussi. Peut-être un peu de tout à la fois. Dans tous les cas, le résultat était le même : elle sanglotait, et impossible de s'arrêter. Elle qui avait décidé qu'elle ne pleurerait pas, c'était tout à fait réussi.

Elle tenta d'essuyer ses yeux pour reprendre la parole et dire quelque chose, n'importe quoi, mais rien à faire. Difficile de parler en pleurant. Difficile de faire quoi que ce soit d'utile en pleurant, d'ailleurs. A part pleurer. Ce qu'elle faisait – à son grand dam –, très bien.


Dernière édition par Ayleen Meadlow le Ven 9 Sep 2011 - 16:48, édité 1 fois
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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyDim 7 Aoû 2011 - 12:42

[Moi aussi j'avais craqué quand je l'avais vu, il est trop, quoi.XD
Et tu t'expliques toujours de manière foireuse.==v
Posté.Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 110805123045455675]


Aleksei ne put faire autrement que se résigner à l’évidence : malgré ses belles, quoique somme toute assez peu convaincantes protestations, Ayleen pleurnichait. Pas qu’il ne s’y fut pas attendu : les tremblements dans la voix et, surtout, l’expression du visage avaient fait office de hérauts. Cela ne l’empêcha pas d’en ressentir un grand mécontentement : que les gamines pleurent quand elles perdaient leur poupée, il pouvait comprendre. Mais pas une jeune fille, enfin ! Le blond avait quelque peine à juger de cela, dans la mesure où lui-même n’en fréquentait que peu, préférant la compagnie de personnes de son âge ou plus vieilles. Malgré ça, la conduite de cette fille l’agaçait au plus haut point. Quelle raison avait-elle de fondre en larmes ? Il lui avait fait mal au bras, certes. Elle n’avait pas obtenu son nom mais là encore, ce n’était pas une question de vie ou de mort non plus. Elle était plus ou moins perdue mais avec un peu d’effort et d’errance, elle finirait assurément par se débrouiller pour retrouver son chemin sans y passer la journée. Alors au final, sa réaction était complètement disproportionnée. Ses mots n’avaient pas été des plus doux, mais à son sens ce ne pouvait pas être le problème : en le voyant dans la rue, on devinait aisément que ce n’était pas exactement la personne à qui demander de garder deux minutes son chien ou de l’aide pour retrouver son joyeux bambin évadé des jupes de maman. Pas la personne à aborder tout court. Aussi jugeait-il que si la rouquine s’était acharnée à le suivre et à lui parler, c’était en connaissance de cause et qu’elle n’attendait de lui ni politesse, ni gentillesse, ni la plus ténue des formes de bonté. Il n’y avait donc aucune explication valable à ces gouttes salines qui dévalaient ses joues en dépit de sa précédente injonction. Y fallait vraiment avoir honte de rien, songea Astrehn avec un nouveau soupir excédé, pour faire un truc pareil, surtout devant quelqu’un qu’on ne connaissait même pas. Elle parlait pour rien, voulait savoir n’importe quoi pour rien, pleurait pour rien, avait peur pour rien. A croire que la vacuité et l’absence cruelle de toute utilité dans ses gestes et paroles agissaient ici en guise de marque de fabrique…, quelle stupidité.

Aleksei n’avait jamais été sensible aux crises de nerfs, aux effusions de larmes ou quoi que ce fut de cet acabit. Là où certains prenaient la « pauvre petite chose » en pitié lui n’en ressentait qu’un profond agacement, voire du dégoût envers ces êtres incapables de juguler leurs émotions, de se contrôler. Pour quelqu’un qui ne lâchait jamais prise, qui ne pouvait pas seulement se le permettre sans avoir de gros ennuis, pour quelqu’un dont l’emprise sur sa propre personne devait être totale en permanence, cette démonstration publique de faiblesse était proprement insupportable. Son point de vue sur la question était pour une fois d’une simplicité qui le rendait monstrueux : les forts vivaient et gagnaient, les faibles pouvaient crever et s’étouffer dans leur fange, se noyer dans leur incapacité. Ils se faisaient marcher dessus, écraser, fouler aux pieds et ne pouvaient rien dire. Muets et paralysés, ç’aurait été leur faire une fleur à tous que de les abattre sur le champ. Les tourments auxquels ils refusaient de faire face mais étaient exposés bien malgré eux ne les hanteraient plus six pieds sous terre. Ce que sa magnanimité pouvait l’étonner, parfois ! Il était si soucieux du bien-être de ses pairs, de leur confort et du bien-commun ! Débarrasser le pays de ces rats grouillants, de ces insectes, de ces vers répugnants qu’étaient les Humains. Laver le sol de ces Elfes et de ces Neko qui n’avaient ici pas leur place. Et pour que l’avènement de ce monde idyllique puisse enfin être proclamé, pourquoi pas le vider de ces éléments ridicules et négligeables qu’étaient les faibles ? Aleksei souriait souvent en disant qu’eux, au moins, pouvaient toujours servir. De menues tâches aussi importantes que leur petite personne ne pouvaient décemment qu’être exécutées par eux, voyons ! Ils n’étaient pas la priorité. Non, celle-ci allait aux parasites de l’Est, qu’ils auraient eu mieux fait d’exterminer lors de la guerre civile. Les exterminer jusqu’au dernier, voilà qui aurait été beaucoup plus intelligent. Della’Morte compris dans le lot.

D’aucuns le disaient cruel à cause de ces considérations, lui se trouvait réaliste. On le trouvait dangereux aussi. « Qu’ils me craignent pourvu qu’ils me respectent ». Et la fille en rose qui continuait de chialer… Quelle plaie. Sérieusement, quelle plaie.

« Mais putain, tu m’as pas entendu quand je t’ai dit de pas chialer ou quoi ? Arrête, ça m’énerve ! »

Lui crier dessus n’allait sûrement pas arranger les choses, et il envisagea plus que sérieusement la possibilité de continuer son chemin en l’abandonnant sur place. Seulement il avait les nerfs à vif, ce n’était pas une bonne journée, et la seule perspective intelligente semblait être de rentrer chez lui. Il ferait arrêter un fiacre, et irait à son bureau lire un livre. Ou régler quelques affaires laissées en suspens, et qui n’en seraient que meilleures si étudiées dans cet état d’esprit, irritable et inflexible. L’intransigeance était une précieuse qualité dans ce domaine.

« Qu’on soit clairs, lâcha-t-il avec une évidente mauvaise humeur, je te raccompagne pas, je rentre juste chez moi. Et si tu continues, je te jure que je vais t’en donner une vraie moi, de raison de pleurer. T’as quoi, dix-sept ou cinq ans ? »

Sur ces mots, il se tourna vers le chemin précédemment parcouru et poussa sans ménagement Ayleen dans le dos en commençant à marcher. Si elle disait un mot, un mot, il la faisait taire à coup de poing. Il avait la certitude qu’elle l’aurait sûrement suivi de toute façon, qu’il lui dise oui ou non. Elle aurait pas toujours quelqu’un pour tout faire à sa place, se dit-il. Elle avait eu de la chance aujourd’hui ; il préférait rentrer. Mais s’il avait eu quelque chose d’urgent à faire plus loin, elle aurait toujours pu courir.
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MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 18:37

{Un mouton, un mouton...~ Her, tu sais quoi? On a posté 7 postes en Aout, soit... Plus que durant tout le mois de Juillet. Je me fais pitié, parfois.v___v'

Palapalaplouf, moi aussi j'ai posté! Je t'avais dit qu’aujourd’hui je travaillerais à mes Rps, ah! Et pour info, j'ai réussi à écrire trois pages hier soir. Je m’impressionne.Cool

Et je m'explique comme je peux! Tout est hyper clair dans ma tête, mais expliquer les choses de façon à ce qu'elles soient comprises, c'est trop difficile! C'est pour ça que je ferais jamais prof.ç___ç}

Ayleen aurait bien aimé arrêter de pleurer, mais elle n'y arrivait tout simplement pas. Maintenant que les larmes avaient réussies à se frayer un chemin le long de ses joues, impossible de les empêcher de continuer. Elles coulaient sans demander l'avis de la jeune fille, et partaient s'écraser tantôt sur son haut rose, tantôt sur le sol gris, et laissaient des traces humides sur son visage. Qu'est-ce qu'elle y pouvait, au juste? Elle essayait de les essuyer ou de s'empêcher de sangloter, mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Maintenant, en plus d'être perdue, elle se sentait complètement ridicule. Merveilleux, vraiment. Elle n'aurait pas pu rêver mieux. En plus, histoire de boucler la boucle des malheurs de sa journée, elle avait froid. Ça lui apprendrait à faire n'importe quoi et à sortir sans veste, ça. Le pire restait qu'elle était intimement persuadé qu'il allait partir et la laisser toute seule là, comme une pauvre âme en peine. Elle ne se serait pas mise à pleurer, sinon : son problème aurait été en partie résolu, et elle aurait tenté de voir le bon côté des choses. Pour le coup, elle ne voyait que le mauvais, et le un peu moins mauvais. Le verre à moitié plein lui était soudain apparu presque vide, et elle n'arrivait pas à se concentrer sur ce qu'elle avait, trop préoccupée parce qu'elle n'avait pas. A savoir, l'assurance qu'elle rentrerait saine et sauve au domicile familial. Ce n'était pas si terrible, pourtant! Ayleen extrapolait, faisait une montagne d'un rien, s'inquiétait sans véritable raison – ou pour des raisons insuffisantes, en tout cas. Cela dit, ce n'était pas penser qu'elle était nulle et incapable de relativiser qui allait l'aider à faire cesser son flot de larmes. Il vaudrait mieux qu'elle pense à quelque chose d'agréable, à quelque chose qui saurait suffisamment lui remonter le moral pour qu'elle puisse se remettre à sourire. Comme..., des choses mignonnes. Des petits animaux, des fleurs, le fait que ses cousins allaient bientôt passer les voir... Il y avait mille raisons de sourire, quand elle cherchait bien ; mais aucune d'elle ne la rassurait pour autant.

Et dire qu'elle avait juste confondu Henry avec un de ses amis, à la base..., elle avait vraiment le don de se mettre dans des situations incroyables, parfois. Et pourtant, même après tout ça, elle tenait toujours à connaître son nom. Ce n'était plus sa priorité imminente, mais tout de même. Pour l'instant, elle voulait arrêter de pleurer. Ensuite, retrouver son chemin sans problèmes. Et enfin, connaître son nom pour pouvoir, éventuellement – parce qu'elle était complètement masochiste et inconsciente – le revoir. S'il ne le lui donnait pas, elle appliquerait tout bonnement ce qu'elle avait dit quelques minutes auparavant. A savoir : questionner des passants pour essayer de trouver quelqu'un qui le connaissait. Avec un peu de chance, ça marcherait.

« Mais putain, tu m’as pas entendu quand je t’ai dit de pas chialer ou quoi ? Arrête, ça m’énerve ! »

Surprise, elle s'arrêta de pleurer un court instant. Le temps d'écarquiller les yeux et de se remettre à le faire, en tout cas. Que ça l'énerve n'avait rien d'étonnant, franchement. Elle aussi, ça l'énervait, dans un sens. Elle tenta maladroitement de sécher ses larmes avec le dos de sa main, mais un nouveau sanglot secoua ses épaules et réduit ses maigres efforts à néant. Soudain prise d'un doute, la jeune fille tenta de calculer rapidement combien de temps elle avait pu mettre pour aller jusqu'ici. Elle avait tout intérêt à vite arrêter de pleurer, si elle ne voulait pas rentrer avec une tête pas possible! Il n'aurait plus manqué que ça. Elle pouvait déjà s'imaginer le scénario catastrophe : sa mère lui aurait demandé pourquoi elle avait été si longue, se serait inquiétée en voyant qu'elle avait pleuré, aurait voulu l'emmener dans la cuisine pour boire un verre d'eau, aurait appuyé sur ses bleus, donc aurait deviné qu'elle en avait à sa grimace, et...,, et ça finissait toujours par un enfermement à vie dans sa chambre, quoi qu'il arrive. Qui sait ce qu'ils auraient pu s'imaginer! On avait beau lui dire qu'elle faisait souvent beaucoup de cirque pour pas grand chose, elle avait de qui tenir. Parfois, il lui semblait que ses parents oubliaient que leurs petites filles n'avaient plus trois ans, mais bel et bien seize.

« Qu’on soit clairs, je te raccompagne pas, je rentre juste chez moi. Et si tu continues, je te jure que je vais t’en donner une vraie moi, de raison de pleurer. T’as quoi, dix-sept ou cinq ans ? »

Ayleen faillit corriger qu'elle avait seize ans, quand elle se souvint brusquement qu'elle avait menti sur son âge au début de la conversation – encore une initiative très maligne, d'ailleurs. Dix-sept, dix-sept. Ne pas se tromper. Un hoquet surpris s'échappa de sa gorge quand il la poussa, et elle fit quelques pas incertains avant de ne retrouver totalement son équilibre. Elle essuya les dernières larmes qui avaient roulé sur son visage, et un sourire éclaira son visage clair. Ça voulait dire qu'il la raccompagnait, ça? Enfin, non, se corrigea-t-elle en séchant tout à fait ses yeux, il rentrait chez lui. Ce qui, pour elle, revenait strictement au même. Il aurait pu dire qu'il allait uniquement nourrir ses chiens ou rendre une visite de courtoisie à son arrière-grand-mère, ça n'aurait rien changé du tout. Pour elle, c'était simplement qu'il avait été gentil. Parce que, bien entendu, elle n'abandonnait pas l'idée que tout le monde avait une part de gentillesse en soi : ce jeune homme ne devait pas y faire exception (bien sûr, tout le monde sait qu'Aleksei est la bonté incarnée, après tout...8D)
En tout cas elle n'allait pas avoir à marcher toute seule, donc elle n'avait pas se faire enlever, donc elle allait rentrer chez elle en toute sécurité. C'était plus qu'inespéré. En fait, pour ne pas cesser de donner des proportions gigantesques à des problèmes minimes, il lui avait presque sauvé la vie. Il fallait croire que la logique n'était pas le point fort de la rousse. Parfois, elle se demandait si son cerveau marchait correctement. Mais comme elle arrivait à parler, à réfléchir, à ressentir des sentiments et à se mouvoir, elle imaginait que c'était le cas. Elle était peut-être simplement un peu bête. Mais un peu seulement, alors : elle ne pensait pas être une abrutie complète, tout de même. Ce n'était pas parce qu'elle paniquait pour un rien, qu'elle s'accrochait à des choses sans importance et qu'elle avait la fâcheuse tendance d'oublier ce qui la dérangeait qu'elle était idiote. A priori. C'était plutôt de l'inconscience, en fait. Parce qu'elle avait très bien compris, à force de l'entendre, que ce garçon était – ou pouvait être – dangereux : mais elle ne parvenait pas à intégrer l'idée.

Elle tourna son regard vers lui, ouvrit la bouche, puis la referma. Hm. Lui 'casser les oreilles' n'était peut-être pas la meilleur façon de le remercier, à la réflexion. Alors, eh bien...

«Hm, merci, lâcha-t-elle simplement, avant de ne se reprendre. De rentrer chez toi, je veux dire.»

Puisque, apparemment, il ne la raccompagnait pas. Maintenant qu'elle se la répétait, sa phrase faisait vraiment stupide. Hm, tant pis? L'idée était passée, c'était le principal.



Dernière édition par Ayleen Meadlow le Ven 9 Sep 2011 - 16:48, édité 1 fois
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Aleksei Astrehn


Esprit, Villageois

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Aleksei Astrehn
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Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ]   Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 EmptyMer 10 Aoû 2011 - 13:47

[Bravo, un peu plus et tu écriras tes quatre pages par jour, courage !XD
Et on poste vite, là, même moi j'ai accéléré le rythme -enfin c'est surtout que j'ai pas grand-chose d'autre à répondre là.XD
Moi je veux bien expliquer, mais que à des gens intelligents. C'est pour ça que je ferais jamais prof au collège ou au lycée.Cool
Posté.Sir, I don't know why, but I know your n-ah..., uh, no. {Aleksei Astrehn} - [TERMINÉ] - Page 2 110805123045455675]
Aleksei fronça les sourcils, résolu à ne pas avoir l’air plus « gentil » que son action, pourtant personnelle aurait pu le faire passer. La bonté ne faisait certainement pas partie de ses attributions, et ça, c’était très clair dans son esprit. Cela allait de soi, s’imposait, coulait de source, bref, ce n’était pas le genre de considération qu’il remettait en cause, pas plus à présent qu’il n’avait pu le faire par le passé. Partant du principe que les autres ne valaient rien, l’opinion qu’ils pouvaient bien avoir de lui ne lui importait que peu, et son comportement n’était pas tant une image qu’il se donnait que le reflet pur et simple de ses façons de penser. De son point de vue, l’altruisme était une forme particulière d’hypocrisie, couramment utilisée, élaborée et surtout, pas reconnu comme tel. Le bien-commun était un prétexte courant pour justifier ses actes, quand la sincérité aurait choqué les mœurs : au fond, il était d’une simplicité monstrueuse de laisser les gens croire qu’en fait de son propre intérêt nous agissions dans celui de tierces dont nous ignorions tout et que nous n’avions même jamais vus. Chacun n’avait qu’une idée en tête : amasser son propre petit pécule tout en conservant une conscience blanche comme neige. Résultats, ils mentaient, mentaient et mentaient encore : aux autres, à eux-mêmes, à tout le monde, sans se rendre compte qu’ils ne faisaient qu’encrasser ce qu’ils avaient tant tenu à protéger de toute atteinte.

Non, vraiment, un comportement pareil révulsait Astrehn qui, de son côté, avait compris que poignarder sa conscience la tacherait moins que de la barbouiller de peinture, de tout ce que ces idiots trouvaient à portée de main. Lui reconnaissait ne faire que ce qui l’arrangeait, reconnaissait écraser les autres et les mépriser, avouait volontiers qu’il se contrefichait que ses agissements puissent, par quelque concours de circonstances, en aider ou enterrer d’autres du moment que lui y trouvait son compte. On ramassait un chien perdu pour qu’il garde notre maison, et cet unique objectif en tête nous invoquions les plus nobles raisons qui fussent : à un point où on tombait lentement dans l’auto persuasion. Ridicule. Aleksei, sans que ses yeux n’ébauchent de mouvement, reporta son regard sur Ayleen : ce n’était pas de la gentillesse, de la magnanimité, ou tout ce qu’elle voulait. Il désirait simplement rentrer chez lui, le faisait savoir et ne cherchait pas à sembler « gentil » au reste du monde. Histoire qu’elle aille le raconter et faire reluire son image, qu’on lui trouve soudainement un côté « justicier » ou il ne savait trop quoi ? L’avis des autres n’était qu’une vaste plaisanterie dont il riait doucement. Et dire qu’on référenciait ces menteurs de pacotille, ces illusionnistes dont les fables étaient cousues de fil blanc. Pour le blond ne comptaient que ceux capables d’avouer le fond de leurs idées, d’exprimer leur égoïsme sans se cacher derrière des préceptes pourris jusqu’à la moelle auxquels personne ne croyait –ce qui n’empêchait personne de faire semblant de les croire. Il n’était pas gentil, ne s’intéressait pas à autrui, agissait pour son propre intérêt en écrasant si possible ou nécessaire celui des autres au passage, et n’aidait quiconque sans clamer haut et fort que ce n’était pas pour eux ; et le penser, sans s’aveugler. A part peut-être, songe-t-il, ses proches. Mais c’était bien tout.

Ce qu’Aleksei tenait à tout prix à éviter était que la rousse se mette à donner à son envie de rentrer des allures de gentillesse. Pas pour se donner un genre, pas pour sembler modeste –il ne l’était pas, à quoi bon s’en cacher ? Il ne faisait pas un mystère de son égo, qu’il trouvait par ailleurs à la hauteur de la valeur de sa personne– mais simplement parce que ç’aurait été rudement se tromper sur son compte. Qu’on le confonde avec cette masse grouillante prétendant se soucier de son prochain était dégoutant, juste dégoutant. Il aidait cette fille, certes : mais il n’y accordait pas d’importance. Il ne voulait pas le faire, c’était simplement inévitable qu’elle le suive s’il partait, hors il souhaitait partir. Ses motivations n’avaient rien de noble ou quoi que ce fut de cet acabit à la con. C’était pas son genre. Vraiment.pas.son.genre.

Raison pour laquelle il inspira un grand coup, exaspéré, lorsqu’Ayleen lui dit :

«Hm, merci. De rentrer chez toi, je veux dire.»

Aha, se dit-il, très drôle. Et pourquoi lui ne remercierait-il pas quelque quidam de s’être assis près d’une statue, tant qu’ils y étaient ? Ça n’avait rien à voir avec elle, tout juste saisissait-elle la chance qui se présentait devant elle de ne pas faire le chemin inverse toute seule. D’aucuns aimaient qu’on leur témoigne de la gratitude, allant jusqu’à accomplir n’importe quoi de « gentil » juste dans ce but ; là encore, nous étions face au mur de l’égoïsme mis au service des autres. Aleksei ne voulait pas qu’on le remercie. Pas dans la mesure où il n’aidait personne d’autre que ceux à qui ils tenaient. Et même dans ce cas de figure-ci, ce n’était rien d’autre que l’envie de ne pas se sentir mal pour eux qui le motivait. A moins que cela ne résulte du fait qu’il considère leurs intérêts comme partie intégrante des siens, puisque plus ou moins, ils lui appartenaient. Sans doute un savant mélange des deux, auquel cas son attitude n’avait rien de beau et tout de normal. D’intéressée. Aussi se sentit-il contraint de se justifier une nouvelle fois :

« T’as pas besoin de me dire merci, ça a rien à voir avec toi. Je fais ce dont j’ai envie, et je me fous que ça t’arrange ou pas. Vas pas croire que t’as eu autre chose qu’un énorme coup de bol que nos intérêts, disons… Coïncident. »

Les traits d’Aleksei étaient toujours étirés en cette expression peu amène ; il avait faim, pour couronner le tout. Il réfléchit un instant et finit par conclure qu’il s’arrêterait quelque part dans la capitale avant de rentrer, ça vaudrait mieux.
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